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Un nouveau dispositif pour l’insertion de 60.000 jeunes d’ici 2023

Selon l’Office nationale de l’emploi, ce nouveau mécanisme vise à résoudre le problème d’inadéquation formation-emploi.

L’administrateur directeur général de la Société commerciale gabonaise de la réassurance (SCG-Ré) Dr. Andrew Gwodog, et le secrétaire exécutif du Fonds d’aide à l’insertion et à la réinsertion professionnelle (Firp) Hans Landry Ivala, ont signé un contrat cadre de partenariat « Apprentissage Jeunesse » le 19 août 2021 à Libreville. Ce partenariat permettra à des jeunes inscrits à l’Office national de l’emploi (ONE) de bénéficier au sein de la SCG-Ré, d’une formation et d’un véritable accompagnement dans le cadre de leur Contrat apprentissage jeunesse (CAJ), afin de pouvoir développer leurs compétences, renforcer leurs capacités à affronter le marché du travail et acquérir une expérience professionnelle. Pour assurer une bonne couverture santé des apprentis, la convention prévoit également la prise en charge par le Firp, des obligations sociales (Cnss et Cnamgs).

Joignant l’acte à la parole, cinq nouveaux stagiaires gabonais ont signé leurs CAJ avec la SCG-Ré le même jour. « Par cet acte, l’entreprise citoyenne s’est inscrite pleinement dans la mise en oeuvre, d’une part, du Plan d’accélération de la transformation qui vise à la modernisation et l’amplification du Dispositif d’aide d’accès à l’emploi des jeunes, et d’autre part, des mesures spécifiques prises par le Gouvernement en matière d’insertion et de réinsertion professionnelle des demandeurs d’emploi », a déclaré Dr Andrew Gwodog. Et d’ajouter : « J’ai ainsi rappelé aux nouveaux stagiaires, l’importance des 3P à savoir : La Présence, la Performance et le Professionnalisme au sein de l’environnement professionnel qui sont des atouts essentiels pour un meilleur rendement ».

Un objectif de 60.000 jeunes à recruter

Cette signature fait suite à la rencontre organisée le 06 août dernier et qui a réunit le directeur général de l’Anpi, Ghislain Moandza Mboma, le président de la Fédération gabonaise des courtiers d’assurance (Fgca) également Président du conseil d’administration de Assureurs conseils téunis (ACR), M. Alain Michel Massoussou, le Directeur général des sociétés Sanlam au Gabon, Roger Marc Pouget, le Secrétaire général de la Fédération gabonaise des sociétés d’assurance (Fegasa), Patrick Mabicka, les représentants des différentes organisations patronales du secteur des assurances, ainsi que les responsables des départements ressources humaines des assureurs et de l’ONE. Les autorités gabonaises souhaitent déployer un nouveau dispositif d’aide d’accès à l’emploi. Il s’agit des programmes définis dans le nouveau code du travail et qui consistent à faciliter l’admission des jeunes Gabonais en entreprises pour des stages-formations rémunérés. L’opération vise à atteindre l’objectif d’insertion professionnelle de 60 000 jeunes Gabonais à raison de 20 000 par an entre 2021 et 2023.

D’après Hans Landry Ivala, le directeur général de l’Office national de l’emploi (ONE), ce nouveau dispositif vise à résoudre le problème d’inadéquation formation-emploi. Car, « jusqu’à présent, on avait des jeunes qui faisaient des stages en entreprises, et ces entreprises disaient que les profils de ces jeunes ne cadraient pas forcément avec les exigences du marché de l’emploi. Dans le cadre de l’apprentissage, c’est un type de formation qui imbrique directement l’offre pédagogique et les réalités du métier, puisque la formation se fait en alternance. Un temps de formation pratique en entreprise pour permettre vraiment l’acquisition des savoir-faire métiers et un temps de formation théorique dans une école, un centre de formation », avait expliqué Hans Landry Ivala DG de l’ONE. A travers le nouveau dispositif, le Gabon compte imposer aux entreprises qui ont plus de 20 salariés, de réserver un quota de 5% de leurs effectifs à ces stagiaires et apprentis. « C’est obligatoire » selon le DG de l’ONE. Ces stagiaires sont pris en charge par les entreprises. Cependant, au terme du stage, les entreprises n’ont pas l’obligation de les recruter. « Ces contrats d’apprentissages sont dotés d’une totale flexibilité et n’obligent pas l’entreprise à recruter l’apprenti. Mais, l’entreprise a l’obligation de former l’apprenti afin qu’au terme du stage, il puisse bénéficier d’une expérience professionnelle et des acquis devant lui permettre d’intégrer le monde de l’emploi », explique à l’ONE.

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