Cette infrastructure sportive en construction à Yaoundé depuis environ 10 ans n’a pas encore cessé de faire parler d’elle après avoir engloutit le prix d’au moins cinq stades équivalents. Le premier match international de football à huis-clos opposant le Cameroun au Malawi s’est certes joué sur ce stade le 3 septembre dernier, mais une lettre de la Confédération africaine de football (CAF) adressée le 2 septembre à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) vient refroidir les ardeurs des fans Camerounais du football. « Suite à nos derniers échanges au sujet du match en objet, aux Informations échangées avec le Ministre des sports et avec le responsable de notre équipe venue évaluer l’état du stade d’Olembe, dans lequel le match en objet est prévu, nous constatons ce qui suit: L’autorisation de jouer le match en question au stade d’Olembe a été donnée sur la base d’informations tronquées, qui ne rendaient pas compte du fait que le stade en question est encore à ce point en chantier, que l’accueil d’un match international comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 n’est en principe pas possible. Les responsabilités seront évaluées et la CAF en tirera les conclusions utiles, mais dans l’immédiat et vu l’urgence, elle vous communique sa décision Attendu que : 1 : l’état du terrain de jeu du stade d’Olembe est conforme aux exigences de la FIFA et de la CAF ; 2 : l’état d’avancement des travaux dudit stade ne permet pas encore d’assurer comme il se doit le bien-être et la sécurité des supporters en principe attendus pour un tel match ; 3 : la responsabilité de la CAF. Décide : Plutôt qu’une mesure plus radicale, elle prononce le huis-clos pour le match Cameroun-Malawi du 3 septembre 2021, qui ne pourra se jouer qu’en présence d’un maximum de 50 spectateurs à recevoir dans le carré VIP du stade. » La CAN 2022 n’est-elle pas menacée ?