Ils sont contenus dans un plan élaboré par la direction générale de la structure.
L’équipe managériale du Centre national d’études et d’expérimentation du machinisme agricole (Ceneema) placé sous la houlette de Andrée Caroline Mebande Bate a dévoilé il y’a quelques semaines les outils devant permettre de redorer le blason de cette structure qui a connu ces deux dernières décennies une longue hibernation. Evalué à 50 milliards de Fcfa, ce plan stratégique qui couvre la période 2021-2025 est bâti sur 3 piliers à savoir : le développement et la valorisation du potentiel d’appui technique et d’accompagnement, la dynamisation de la recherche et de l’expérimentation, de l’innovation et de la formation, le déploiement d’une gouvernance exemplaire et le renforcement des partenariats et des capacités des acteurs. De manière détaillée, il s’agira comme l’indique le document de la répartition des ressources budgétaires dont LFA a obtenu copie, pour la première année, l’enveloppe requise est de 3,7 milliards de Fcfa cette année et 8,9 milliards de Fcfa en 2022. De 2023 à 2025, les besoins respectifs sont estimés à 10,8 et 15,9 milliards de Fcfa pour 2023 et 2024 respectivement, et 10,4 milliards de Fcfa pour la dernière année. Dans l’ensemble, ce plan stratégique devra à la fois déboucher sur la relance du Ceneema et la modernisation du secteur agricole au Cameroun.
Le premier pilier notamment, le développement et la valorisation du potentiel d’appui technique et d’accompagnement comporte des mesures telles que l’identification, sécurisation et aménagement des espaces ; le renforcement et l’extension des actions du Ceneema sur le territoire national et en zone Cemac et la valorisation du patrimoine foncier des antennes et des pools pour intensifier les expérimentations.
Le deuxième pilier, notamment la dynamisation de la recherche et de l’expérimentation, de l’innovation et de la formation quant à lui permettra de mettre en place un système de tests et de veille technologique ; un réseau d’experts et d’organisme de recherche partenaires en mécanisation agropastorale ; un dispositif efficace de suivi technique de fabrication locale des matériels/machines agropastorales et intensifier les activités de formation à la mécanisation. Le troisième pilier à savoir, le déploiement d’une gouvernance exemplaire et renforcement des partenariats et des capacités des acteurs, mettra l’accent sur la coordination et suivi des activités des services, les études stratégiques et la planification ; la gestion foncière et budgétaire ; le développement des ressources humaines, l’amélioration du cadre de travail, la communication et les relations publiques et le renforcement des moyens logistiques et techniques.
Créée en 1974, le Ceneema a pour mission la promotion et le développement de la mécanisation agropastorale au Cameroun. Il s’occupe de la réalisation des recherches et des études sur les machines, matériels et techniques agropastoraux en les adaptant aux écologies du pays ainsi que de la formation des formateurs, des techniciens et utilisateurs dans le domaine de la mécanisation agricole.
