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Une conférence sur le financement du secteur informel

Elle se tiendra le 5 octobre 2021 à Washington aux Etats-unis à l’initiative du Center for global development, un institut de recherche basé dans ce pays.

Exclus du système financier classique, les acteurs du secteur informel qui concentrent l’essentiel de l’activité économique dans nos villes et campagnes, pourront désormais avoir une bouée de sauvetage. A l’initiative du Center for global development (CGD), un institut de recherche basé dans la capitale américaine, Washington, cette dernière va abriter le 5 octobre 2021, une conférence axée sur le financement de ce secteur. Elle intervient après l’élaboration par le cabinet « FinAfrique », d’un mécanisme alternatif du financement du secteur informel, avec le soutien des structures internationalement reconnues comme Afreximbank, Proparco, organisme de financement destiné au secteur privé, la Banque ouest-africaine de développement (Boad), la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et bien d’autres. Il s’agit d’un produit obligataire destiné de manière spécifique ; aux activités du secteur informel et aux Très petites entreprises (TPE) de l’Afrique centrale et de l’Ouest, selon un communiqué du 24 septembre 2021 publié par le cabinet susmentionné par ailleurs spécialisé dans les études, la formation et le conseil. Dénommé « Informal Bonds », ce concept novateur consiste à effectuer une émission obligataire adressée à un secteur spécifique à l’instar de l’agriculture, le transport urbain et bien d’autres. Cette opération est surtout garantie par trois parties prenantes que sont l’Etat à hauteur de 50%, les institutions de financement internationales (20%) et les bénéficiaires (environ 30%).

Pour ce qui est du processus de l’Informal Bonds, « les garants de cette émission que sont les Etats et les institutions de financement, se chargent de la sélection d’une structure de microfinance crédible devant jouer le rôle d’émetteur. Cette dernière à son tour, va choisir pour un secteur donné, des groupements ou coopératives ayant fait preuve de bonne gouvernance opérationnelle et financière. Ces derniers vont se charger de la désignation au sein de leurs adhérents, des emprunteurs ou bénéficiaires désignés de l’opération », explique la structure.

L’appui des personnalités du monde de la finance

D’autre part, un conseil consultatif a été mis sur pied à cet effet. Il aura pour mission d’apporter une vision stratégique tout au long de la création de ce concept. Il regroupe des personnalités bien connues du monde de la finance internationale comme Jean Kacou Diagou, président-fondateur du groupe Nsia, Alex Holmes, président directeur général (PDG) de MoneyGram, Luuk Zonneveld, directeur général de Bio-Invest, une compagnie d’investissement belge orientée vers les pays en développement, Sunil Benimadhu, directeur général de la Stock Exchange of Mauritius (bourse mauricienne), et Diane Karusisi, directrice générale de la Bank of Kigali au Rwanda. Font également parties dudit conseil, Khalid Nasr, président Du Directoire de Bmce Capital, Alexandre Vilgrain, PDG du groupe Somdiaa, Samaila Zubairu, PDG d’Africa Finance Corporation et Isabelle Bebear, directrice des affaires internationales et européennes de la Banque publique d’investissement (BPI France). Ses travaux seront modérés par Franck Adjagba, directeur des opérations de l’African Guarantee Fund.

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