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La commune de Yaoundé 6 intègre la digitalisation

L’accord y relatif a été signé le 27 octobre 2021 entre le directeur Général du Bunec et le maire de cette Collectivité territoriale décentralisée.

Le processus de sécurisation des actes civils a été enclenché à la commune d’arrondissement de Yaoundé 6. Ceci à la faveur d’un accord conclu le 27 octobre 2021 entre le maire, Yocki Onana et le directeur Général du Bunec, Alexandre Marie Yomo, en présence Sophie Aurèlie Mvoe Kounou, chef du Projet d’Actualisation du Système d’État-Civil au Cameroun (Paseca).

Comme toutes les communes soeurs du département du Mfoundi, la commune d’arrondissement de Yaoundé 6, n’entend pas rester en marge de ce processus de numérisation. Et pour y parvenir, elle aura besoin du Bureau national de l’Etat civil (Bunec) qui va mettre à sa disposition un serveur, et un matériel de pointe pour faire face aux exigences de ce changement et innovation. « C’est une activité importante sur laquelle nous sommes très avancés au niveau de la réflexion. A travers un don français, nous avons entamé une opération pilote de numérisation des données de l’état civil. On a commencé en 2016 par la numérisation des archives du département du Mfoundi, à savoir les sept communes d’arrondissement et la communauté urbaine. Nous devrions le faire pour deux millions d’actes recensés », a déclaré Alexandre Marie Yomo. L’ambition est de ce programme est de couvrir tout le pays. « A la fin du processus, nous devrions informatiser tous les centres d’état civil dans le pays. Il y a 374 centres principaux d’état civil, ceux logés dans les communautés urbaines et les communes. 45 sont logés dans les missions diplomatiques et les postes consulaires. Et il y a environ 2400 centres secondaires. Quand nous mettrons en oeuvre le schéma directeur, il sera question d’informatiser les centres principaux rattachés aux centres secondaires. L’impression des actes d’état civil se fera dans les centres principaux », a poursuivi le Dg.

Sur le terrain, le processus avance comme l’a précisé le chef du Paseca. « Nous avons commencé par les organisations de la société civile, les officiers et secrétaires d’état civil. Nous avons déjà tenu cinq concertations avec les acteurs de la santé afin de permettre à chacun de capitaliser son rôle », a expliqué Sophie Aurèlie Mvoe Kounou

La sécurisation de l’Etat civil est plus que préoccupante. Le faible taux d’enregistrement des faits d’état civil constitue une réelle entrave à l’exercice de la citoyenneté d’une part, et un obstacle à l’acquisition de la personnalité juridique, à la reconnaissance du statut et des droits humains spécifiques des femmes et des enfants, d’autre part. Selon une étude ; le diagnostic du système de l’état civil au Cameroun a mis en lumière de nombreuses déficiences, à partir de la faiblesse de l’indicateur le plus important et le plus visible de l’état civil : au Cameroun seulement 61% des nouveau-nés sont enregistrés à la naissance avec les taux les plus bas à l’Extrême Nord (38.2%) et à l’Est (56%).

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