La première étape, c’est qu’il faut qu’on règle cette affaire. Il faut qu’il soit mis fin à cette chasse aux sorcières ! Et une fois que cette étape sera remplie, nous devons nous asseoir avec le pouvoir pour que nous puissions discuter des conditions du retour de l’opposition, dans son ensemble, dans le comité préparatoire et dans le processus de dialogue. Parce que c’est le pouvoir lui-même qui a sorti cette provocation ! Mais je pense que c’est quelque chose de complètement vide de sens ! Qui crée l’insécurité dans le pays ? A qui le président a déclaré la guerre ? Aux groupes armés ! Quelle est la condition de la paix ? Que les groupes armés acceptent de rentrer dans le processus de paix et de déposer les armes ! Donc, il faut qu’il y ait un dialogue inclusif ! Ce qui est important, c’est que chacun d’entre nous doit comprendre que l’objectif de ce dialogue – ce que la population attend – c’est que demain il n’y ait plus de coups de feu dans le pays. Deuxième objectif de dialogue : il s’agit de remettre un pays debout ! Cinq millions d’habitants, dont plus de la moitié ont besoin d’une assistance pour vivre quotidiennement ! Ce sont les statistiques du Pnud et de la Banque mondiale ! Ce sont des défis qui ne nous autorisent pas à nous laisser aller dans cette forme d’irresponsabilité et de déni de réalité.