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55 milliards de Fcfa pour importer les produits pétroliers

C’est la substance d’un accord signé entre le ministre de l’Economie et la Banque islamique de développement.

En vue d’éviter les ruptures de stock dues certainement à l’incendie qui a ravagé une partie des installations de la Société national de raffinage (Sonara), le Cameroun a bénéficié depuis le mois de janvier du soutien de la Banque islamique de développement (BID). En effet, le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) a signé un accord de financement d’un montant de 54,8 milliards de Fcfa destiné aux importations des produits pétroliers avec cette institution financière internationale. Depuis l’incendie, la Sonara se limite à importer les hydrocarbures (gasoil, super, pétrole lampant) pour ravitailler le marché camerounais. Selon le ministère de l’Eau et de l’Énergie (Minee), ce mode d’approvisionnement de la Sonara, qui se fait trimestriellement par appels d’offres en direction de traders internationaux, est plutôt bénéfique, dans la mesure où il permet de réaliser des économies substantielles.

S’agissant des importations, le gouvernement a lancé en début d’année un avis de consultation internationale ouvert aux sociétés de trading pétrolier reconnues sur le marché international, pour la livraison de 620.000 tonnes métriques (TM) de produits pétrolier au deuxième trimestre 2022.

Selon l’avis de consultation internationale y relatif, les traders retenus devront fournir le pays en gazoline, soit 200.000 TM, gasoil 280.000 TM, jet A1 80.000 TM, fuel oil 1500 20 000 TM et fuel oil 3500 40 000 TM. Bien plus, « le prix final de l’offre sera la moyenne (mean) publiées par platt’s European Market scan/Fob Med (Italy), pour le super et le gasoil, et CIF NWE/basis ARA pour le Jet A1 et le fuel, augmentée de la prime », détaille l’avis de consultation internationale.

Cette démarche des importations choisie par le gouvernement découle de l’incendie qui a ravagé une partie des installations de la Sonara. Depuis cet incident, l’Etat est contraint d’importer les pro-duits pétroliers finis (gasoil, super, pétrole lampant) afin de satisfaire la demande locale. Le mécanisme adopté par le Cameroun qui s’opère trimestriellement par appel d’offres en direction de traders internationaux, semble être avantageux pour les caisses de l’Etat. A en croire les chiffres du ministère de l’Eau et de l’Énergie, les ressources générées par le biais de ce mécanisme entre juin 2019 et juin 2020 ont été de l’ordre de 150 milliards de Fcfa, soit 25 milliards de Fcfa en moyenne par trimestre.

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