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Le gouvernement revoie sa copie

L’exécutif sollicite une délibération supplémentaire des articles 18,19 et 45 de ladite loi qui a été
renvoyée au Parlement.

Le ministre gabonais de l’Economie et de la Relance Jeanine Roboty epse Mbou, a saisi l’Assemblée nationale gabonaise pour solliciter une nouvelle délibération de loi N°031/2021 déterminant les ressources et les charges de l’État pour l’année 2022. A travers cette initiative qui se fonde sur l’article 17 alinéa 2 de la Constitution, le gouvernement sollicite la suppression de la mention « VIP » aux articles 18, 19 et 45 de ladite loi. « Cette requête vise la modification du groupe de mots (redevance tests Covid VIP) pour le remplacer par le groupe de mots (Redevance tests Covid). Cette modification traduit la prise en compte de la diversité des tests Covid qui comprennent également les tests normaux sur le territoire ainsi que ceux effectués aux frontières de notre pays », précise le gouvernement dans son exposé des motifs daté du 20 janvier 2022, affichant ainsi sa détermination à mettre fin à la gratuité des tests de dépistage.

La ministre de l’Économie qui était face aux députés gabonais le 31 janvier dernier, a sollicité l’adoption par les députés de son troisième projet de loi relatif à la modification pour le moins curieux de la Loi des finances 2022, notamment sur la question de la redevance liée aux tests Covid pour la catégorie VIP. « Cette requête vise la modification du groupe de mots Test Covid VIP, remplacé par le groupe de mots Redevance tests Covid. Cette modification traduit la prise en compte de la diversité des tests, qui comprennent également des tests pratiqués ici et là qu’on pourrait qualifier de tests normaux sur le territoire national ainsi que les tests effectués aux frontières de notre pays », apprend-on.

D’autres sujets étaient à l’ordre dont la possibilité de contracter deux nouveaux emprunts par l’Etat gabonais. Le premier de 15 milliards de Fcfa auprès de la Bdeac et le second de 32,7 milliards de Fcfa auprès de la BAD. Face aux élus, la ministre de l’Économie a expliqué que le premier emprunt vise au « renforcement des capacités sanitaires du pays afin de contrôler la pandémie de Covid-19 et d’en limiter les effets socioéconomiques ». « De manière spécifique, le projet vise à réduire les risques d’importation et de transmission du virus, assurer une meilleure prise en charge des patients par le renforcement des capacités opérationnelles des établissements de soin », a-t-elle précisé.

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