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La Banque africaine de développement recherche un spécialiste

Elle a lancé un appel dans l’optique d’engager un professionnel capable de l’orienter dans le financement des entreprises innovantes.

La Banque africaine de développement (BAD) souhaite embaucher un spécialiste en financement de Start-up expérimenté, avec une expérience dans le financement de startups en phase de démarrage, et avec une connaissance et une expérience approfondie des mécanismes de soutien financier aux entrepreneurs en démarrage et startups. « Le spécialiste en financement de démarrage du Lab sera responsable de contribuer à la conception de l’approche du Lab et d’un plan d’action pour le financement des startups en démarrage, et de gérer mettre en oeuvre ce plan en soutien au financement des entrepreneurs en démarrage et des startups qui sont, entre autres, dirigées par des jeunes, y compris des jeunes femmes entrepreneurs », précise l’annonce.

Le spécialiste financier des startups sera entre autres chargé d’évaluer les approches, structures et instruments de financement, y compris les mécanismes de financement alternatifs et innovants tels que le financement participatif, la notation de crédit, etc., qui sont les mieux adaptés aux besoins et aux circonstances des startups et entrepreneurs en phase de démarrage en Afrique et pour expérimenter et adapter ces mécanismes pour répondre aux besoins de ces entrepreneurs, dans le cadre des schémas de financement à mettre en place par chaque ESO spécifique.

LE FINANCEMENT DES STARTUPS RESTE PROBLEMATIQUE

En effet, le financement des startups demeure très problématique pour les banques en Afrique. Il est difficile pour ces jeunes entreprises innovantes d’obtenir des financements. Plusieurs raisons justifient cet état chose. En première ligne, il y a la garantie. Les jeunes créateurs d’emploi sont souvent butés à ce niveau, ce qui les poussent à s’orienter vers d’autres modes de financement comme le crowdfounding.

Depuis quelques années, la Banque africaine de développement (BAD) analyse cette possibilité de financer les jeunes entreprises innovantes africaines. Et dans le cadre de ces activités, l’institution financière panafricaine a créé le Laboratoire d’innovation et d’entrepreneuriat (IEL) et le Fonds fiduciaire multidonateurs pour l’entrepreneuriat et l’innovation des jeunes (YEI Mdtf) au sein de la division du Département du capital humain, de la jeunesse et du développement des compétences (Ahhd). L’IEL est également un élément clé du programme Boost Africa, géré par le Département du développement du secteur financier. L’objectif du Lab est de soutenir l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes en Afrique, ceci en renforçant la capacité et la portée opérationnelle des organisations de soutien aux entreprises (ESO), c’est-à-dire les incubateurs et accélérateurs d’entreprises et les intermédiaires financiers, y compris les gestionnaires de fonds opérant à toutes les étapes du cycle d’investissement des startups de l’amorçage/ange à la sortie, et divers autres intermédiaires soutenant l’entrepreneuriat.

La banque reconnait que les entrepreneurs en démarrage présentent le plus grand risque pour les investisseurs et les prestataires de services financiers. Ils sont donc les moins susceptibles de recevoir le financement (de démarrage) nécessaire pour lancer avec succès leur entreprise. « Cela limite le nombre d’entrepreneurs entrant sur le marché », relève la BAD. Ainsi, pour augmenter le taux de réussite des startups, la Banque africaine pense qu’il est nécessaire de coacher, encadrer et financer les entrepreneurs en démarrage, les startups et les petites entreprises en croissance (SGB). Ainsi, l’objectif de l’IEL sera de renforcer à la fois la qualité et la durabilité des organisations de soutien aux entreprises. Lesquelles comprennent les incubateurs d’entreprises, les accélérateurs d’entreprises et les programmes et organisations de gestion de fonds (investisseurs à impact/sociaux, etc.).

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