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Le FMI table sur une croissance de 3% en 2022

L’information a été donnée lors de la publication du rapport sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharienne le 2 février 2022 à Libreville.

Le rapport sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharienne, a été présenté à Libreville le 2 février 2022 par le bureau du Fonds monétaire international (FMI) au Gabon, en présence de Nicole Janine Lydie Roboty-Mbou, la ministre gabonaise de l’Économie et de la Relance. Articulée autour d’une conférence, cette présentation sur les enjeux économiques de l’heure (impact de la Covid-19, croissance, gestion des finances publiques, etc.) a été l’occasion pour les participants d’échanger sur ces perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne, en se focalisant sur la situation du Gabon. « Le contexte particulièrement difficile a entrainé l’aggravation des déséquilibres du cadre macroéconomique dans la zone Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac). Face à cette situation préoccupante, les chefs d’État et de gouvernement de la Cemac, lors du sommet extraordinaire d’août 2021, ont décidé de mettre en oeuvre des plans de redressement économique appuyés par le Fonds monétaire international, afin de restaurer les grands équilibres », a déclaré le ministre de l’Économie.

Nicole Janine Lydie Roboty-Mbou a fait savoir que le Gabon a été l’un des premiers pays à élaborer un plan de relance économique et à conclure un programme triennal de deuxième génération avec le FMI. Et d’ajouter que : « l’avis favorable donné le 21 juillet 2021 par le Conseil d’administration du FMI, permet un accompagnement du Plan d’accélération de la transformation (PAT) sur la période 2021-2023 ». Dans ce contexte, « nous visons une croissance de 3% en 2022 après une hausse du PIB de l’ordre de 1,5% en 2021 », a-t-elle laissé entendre. En dépit de ces frémissements observés dans la relance de l’Économie, la situation demeure fragile et requiert le maintien de la discipline budgétaire et l’accélération des réformes structurelles, souligne le chef du département de l’Économie.

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