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Une centrale solaire de 120 MW en gestation

Les membres du gouvernement gabonais ont signé le 11 mars 2022 une convention d’investissement relative à la conception, au financement, à la construction et à l’exploitation de la future infrastructure avec la société Solen.

Le Gabon ambitionne de plus en plus de fournir de l’eau potable et de l’électricité en quantité et en qualité à ses populations. Dans cette optique, le ministre d’État gabonais en charge de ce département, Alain-Claude Bilie-By-Nze et ces collègues de l’Économie et de la Relance et du Budget Jeanine Roboty et Edith Ekiri Mounombi épouse Oyouomi, ont signé le 11 mars dernier avec la société Solen, une convention d’investissement relative à la conception, au financement, à la construction et à l’exploitation de ladite centrale solaire photovoltaïque. La convention prévoit également un contrat d’achat de l’énergie électrique qui y sera produite. Ces documents, qui viennent en complément de la convention-cadre signée le 2 mars dernier, permettront au promoteur d’obtenir les financements nécessaires à la réalisation effective de la centrale solaire. « Ils confirment la volonté des parties à réaliser le projet et surtout, ils déclinent, de manière plus détaillée les obligations des parties, notamment pour le promoteur Solen, l’obligation de mise en service de la centrale, dans un délai donné », précise le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, sur sa page Facebook.

D’une capacité de 120 mégawatts, cette centrale photovoltaïque sera réalisée en deux phases de 60 mégawatts chacune. « Nous sommes dans une phase de mise en oeuvres des politiques décidées par le chef de l’Etat, son excellence Ali Bongo Ondimba, et mises en oeuvre par le gouvernement que dirige madame Rose Christiane Ossouka Raponda », avait fait savoir Alain-Claude Bilie-By-Nze le 2 mars lors de la signature de l’accord cadre. Ce dernier avait souligné que cette centrale a pour objectif de « compléter le mixe énergétique de l’Estuaire pour pouvoir offrir aux populations une énergie qui soit à la fois compétitive et qui permette effectivement d’aider à résorber le problème des délestages ». En effet, ce projet d’Ayemé Plaine, le deuxième du genre après celui en voie de démarrage à Mouila (15 MW), dans la Ngounié, s’étalera sur 15 mois et participe de l’introduction d’une nouvelle source d’énergie dans le pays. Comme a laissé entendre le ministre de l’Énergie, l’ambition du Gabon est d’installer d’ici à 2023, 250 mégawatts supplémentaires sur le l’ensemble du territoire. Le Gabon entend également accroître d’ici à 2030 son mix énergétique et le porter à 80% des énergies renouvelables. « De ce point de vue, il a élégamment demandé que nous procédions à un mixe énergétique pour que nous soyons de moins en moins dépendants des énergies fossiles », a précisé Bilie-By-Nze. Cet objectif est «totalement aligné à la fois sur ce qu’il avait déjà indiqué lors de la Cop 21, mais également sur la déclaration du 47e Sommet du G7 tenu au Royaume Uni, du 11 au 13 juin 2021, et qui a annoncé l’arrêt des énergies fossiles d’ici à 2035».

Pour le nouveau porte-parole du gouvernement gabonais, la signature avec Solen est un acte fondateur. En associant la vision du chef de l’État, ses indications claires, le Plan stratégique Gabon émergent (Psge) dans lequel sont fixés des objectifs clairs ; le Plan d’accélération de la transformation (PAT) qui précise les priorités et l’organisation mise en place par le Premier ministre, « nous accompagnerons la Société d’énergie et d’eau du Gabon ». « Nous l’accompagnerons à trois titres: parce que nous sommes le gouvernement et nous fixons les politiques publiques, parce qu’avec mes collègues ici, nous assurons la tutelle de la Seeg (technique et financière) et parce qu’elle porte, pour notre compte, le service publique de l’eau et de l’électricité et que l’Etat va continuer à suivre. Nous allons également l’accompagner dans la mise en place, avec votre contribution d’un certain nombre d’outils et d’instruments de formation pour que, d’ici à la fin de la construction, lorsqu’elle va démarrer, les agents de la Seeg qui seront désignés par leur directeur général ou recrutés, soient totalement imprégner de ce qui est de l’utilisation, de la gestion, de l’exploitation d’une centrale solaire. Parce que c’est un élément nouveau dans notre registre énergétique », a-t-il expliqué.

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