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Filière mécanique et maintenance industrielle : un plan pour l’accompagnement des entreprises en gestation

Présenté au cours d’un atelier tenu le 28 avril 2022, il permettra aux entreprises d’avoir les outils cessaires pour être compétitives.

La filière Fabrication mécanique et maintenance industrielle (Fmmi) considérée comme le socle de toute politique économique d’industrialisation, est dominée aujourd’hui par la récupération et la réparation. Cette situation ne favorise pas son éclosion. Face à cette insuffisance, le gouvernement par l’entremise du ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement, entend doter le pays d’un plan d’accompagnement des entreprises de cette filière.

Les bases de cette stratégie ont été élaborées le 28 avril 2022 au cours d’un atelier présidé par le Chef de division des analyses et des politiques économiques, Fritsh Paulin Mendo. Il est surtout question, à travers ce plan, de rendre les entreprises autonomes, afin de leur permettre d’avoir elles-mêmes la technologie nécessaire, développer la technologie nécessaire pour s’arrimer au rattrapage technologique prévu par la SND30.

Cela devient plus qu’urgent avec le contexte actuel marqué par la flambée des prix des produits de première nécessité consécutive à la persistance de la crise sanitaire et le conflit Russie-Ukraine. « Pour avoir une industrie assez forte, il est question de la rendre résiliente à travers la fabrication des pièces que ces industries ont besoin pour pouvoir tourner de façon plus autonome, d’où ce plan d’accompagnement de la filière mécanique et de maintenance industrielle parce-que : lorsque nous aurons des industries, il ne sera pas forcément nécessaire de faire appel aux experts extérieurs pour que nos machines puissent continuer à tourner. Il est question de produire nous-mêmes les pièces de rechange, c’est-à-dire, pour que ces pièces puissent être remplacées, en temps opportun et au meilleur moment pour que nous n’assistions pas toujours à des blocages comme cela a été vu par le passé dans certaines industries », a expliqué Fritsh Paulin Mendo. Et d’ailleurs, « l’un des axes majeurs de la transformation structurelle de notre pays c’est avoir une industrie performante, assez bien structurée, qui puisse accompagner et porter la transformation de nos matières premières que nous produisons », a-t-il ajouté.

Il convient de préciser que ce plan d’accompagnement de ladite filière élaboré par le ministère de l’Economie, s’articule autour de quatre axes, notamment l’organisation et la structuration des acteurs de la filière Fmmi; le renforcement des capacités de production des entreprises de la filière ; le développement des ressources humaines par la formation et l’instauration de sa normalisation et l’accroissement de la visibilité des produits locaux de la filière Fmmi par les actions de communication et de vulgarisation. Après avoir pris connaissance de ce document, certains participants à l’atelier pensent qu’il serait plutôt meilleur de mettre sur pied, un référentiel stratégique pour le décollage de cette filière qui consisterait à mettre d’abord sur l’approvisionnement en matière première. Pour les acteurs, la filière doit être un référentiel de positionnement stratégique.

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