A l’occasion de sa session ordinaire, le Conseil d’administration de cette municipalité a saisi le maire afin qu’il apporte des clarifications pertinentes sur la situation.
A présent, c’est au tour de la Commune d’arrondissement de Douala 5ème réclame à Guinness S.A Cameroun la somme de 700 millions de Fcfa, au titre de la taxe communale, liée à ses activités commerciales et d’occupation de la voie publique dans cet arrondissement. Pour éponger ses dettes, la filiale camerounaise du Groupe Giageo a promis de verser la moitié de ce montant réclamée, soit 300 millions de Fcfa. Au niveau de la municipalité, l’on apprend que le conseil exécutif communal a autorisé le maire à accepter d’abord cette première somme. Mais depuis lors, “Guinness S.A ne s’est toujours pas acquitté du montant souhaité par elle-même, malgré les relances administratives. Après la constatation du retard, la CAD 5 a procédé à un rappel au contribuable sur ses obligations », apprend-on.
Au regard de cette situation et afin entrer en possession du montant réclamé à la filiale brassicole de l’entreprise Britannique, il a été arrêté en session plénière, qu’aucun conseiller ne reçoive plus des
présents venant de la Guinness S.A.
À titre de rappel, depuis le second semestre 2021, Guinness Cameroun S.A, n’a toujours pas payé la somme de 700 millions de FCFA, au moment où cette municipalité du Wouri, a urgemment besoin d’argent pour entreprendre des travaux en rapport avec la voirie de ses nouveaux quartiers et l‘éclairage public.
Il faut dire que dans l’ensemble de la Commune d’arrondissement de Douala 5ème, de nombreuses entreprises peinent à s’acquitter des taxes communales et Guinness S.A Cameroun en fait partie. Lors du conseil de la commune, l’on a appris que les actions de recouvrement menées jusqu’à présent n’ont pas porté leurs fruits. Concernant Guinness Cameroun, la filiale camerounaise de l’entreprise brassicole britannique, elle fait l’objet sur le triangle national, de plusieurs accusations, sur son mode de paiement de divers droits et redevances.
Par ailleurs, les syndicats d’artistes réclament à l’entreprise une dette, au titre des droits d’auteur et droits voisins, qui s’élèvent à hauteur de plusieurs milliards de Fcfa. Guinness SA a reconnu devoir payer 301 millions de Fcfa. Ce que les artistes jugent minable et unilatéral pour une exploitation d’œuvre d’esprits durant
15 ans.
