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Belabo-Ngaoundéré : La BEI libère 80 milliards de Fcfa pour le chemin de fer      

Les conventions de financement y relatives ont été signées le 5 mai 2022 à Yaoundé.

Le démarrage des travaux de renouvellement de la voie ferrée Belabo-Ngaoundéré longue de 330 km n’est plus qu’une question de jour. L’une des étapes qui constituait encore un verrou pour la mise en œuvre de ce projet, a été franchie le 6 mai 2022 avec la signature des conventions de financement d’un montant de 80 milliards de Fcfa. A la manette, de cet exercice le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey et le vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI), Thomas Östros, sous l’œil vigilant du Premier ministre camerounais, Chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.

Selon le Minepat, les travaux de renouvellement concernent la voie, le ballast (le lit de pierres ou de graviers sur lequel repose une voie de chemin de fer), la réhabilitation des ouvrages d’art et des ouvrages hydrauliques. Il est attendue à la fin de ces travaux, l’amélioration substantielle du service de transport
ferroviaire, grâce à la réduction considérable du temps moyen de parcours, tant pour les trains
passagers que pour les trains marchandises. De même, l’on espère aussi voir l’augmentation de la capacité du trafic ferroviaire avec des effets d’entrainement notables, à l’instar du renforcement de la sécurité et du confort des voyageurs. « Nous en escomptons évidemment une intensité beaucoup plus importante du transport des passagers, comme des marchandises dans des conditions plus sécurisées avec bien entendu un confort meilleurs pour les passagers », a indiqué Alamine Ousmane
Mey.

L’intérêt pour la BEI d’accompagner ce projet de réhabilitation de ce tronçon, a d’ailleurs été justifié par le vice-président de cette institution financière internationale. « Nous le voyons comme un projet novateur. C’est aussi notre ambition d’être une banque climatique pour investir environ 120 millions d’euros dans le
transport durable. Le plus grand investissement, sans précédent, que nous avons fait dans le transport durable en Afrique subsaharienne. Cela corrobore très bien avec les pays de demain comme le Cameroun. Il sera implémenté dès à présent et dans les années à venir. Quand ce sera fini dans quelques années, je pense qu’il y aura des milliers de passagers qui vont bénéficier de cette opportunité de transport », a indiqué, Thomas Ostros.

La coopération entre le Cameroun et la BEI a pris un coup d’accélérateur en 2016, avec l’installation de l’agence Afrique centrale à Yaoundé. « L’arrivée de cette institution vise à se rapprocher de ses clients
actuels et potentiels, et de ses partenaires dans la région, ainsi que de la délégation de l’UE », avaient expliqué les responsables de cette institution financière internationale.

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