Malgré le retard causé par l’attente de la signature du décret d’expropriation, les travaux
de cette section longue de 45 km pourraient s’achever en juillet prochain.
Encore deux mois pour les populations de cette partie de la région de l’Est avant de goûter au délice d’une route bitumée. Selon le ministère des travaux publics (Mintp), les travaux de la section Akoka–Batouri pourraient être bouclés le 15 juillet 2022.
Sur le terrain actuellement, « le taux d’exécution globale des travaux se situe à 77,58% pour un taux de consommation 93,31%. De manière spécifique, les travaux d’installation générale du chantier sont réalisés à 96% ; l’installation et l’amené du matériel sont exécutés à 76% ; les travaux relatifs à l’installation de la centrale de concassage à béton et d’enrobé sont réalisés à 100% alors que les terrassements généraux (remblai, déblai) sont exécutés sur 42 km, sur les 45 km prévus, soit un avancement de 93%. La mise en forme de la plateforme est réalisée sur 41,77 km avec un taux d’exécution de 92,82% », précise la note d’information de la cellule de communication du Mintp dont
LFA a obtenu copie. Et au niveau « des travaux de chaussée, la couche de fondation est réalisée sur 41,77 km soit 92,83% ; la couche de base est mise en œuvre sur 39,175 km avec un taux de réalisation de 87,06%. La couche de roulement est mise en œuvre sur 36,15 km ; 16 dalots sur 18 sont réalisés et les travaux de signalisation sont programmés », poursuit la note d’information.
Cette section aurait dû être achevée comme celle de Mandjou-Akokan. Malheureusement, quelques difficultés ont plombé l’avancée du projet, notamment la non signature du décret d’expropriation, les effets néfastes de la Covid-19 avec pour corollaires des difficultés d’approvisionnement en bitume, le rallongement des délais pour les achats des pièces de rechange et le confinement du personnel, entre autres.
Il convient de rappeler que ce projet s’inscrit dans le cadre du Plan d’urgence triennal de la Région de l’Est. Il prévoit la construction d’une route de 7 mètres de largeur, la couche de roulement de 7 mètres en rase campagne et 12 mètres en zone urbaine de Mandjou à Bertoua. La largeur des accotements est de 1,5 mètre en rase campagne et 2 mètres en agglomération. L’engazonnement des talus, la signalisation, la construction du poste de péage et la réalisation des projets
connexes à l’instar des forages, cases communautaires, abattoirs, aires de jeux, salles de classe, séchoirs de manioc, hangar de marché sont également prévus. L’impact de cette route n’est plus à démontrer.
Selon la fiche technique du projet, elle vise à développer le secteur des transports en général, améliorer le niveau de service de la liaison ainsi établie, le développement socio-économique de la zone, la facilitation d’accès aux services éducatifs et sanitaires, et le désenclavement de la zone de projet et de ses environs ainsi que l’amélioration des conditions de vie des populations.
