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7146 entreprises formalisées en un an

Le bilan de cette structure a été dressé le 16 juillet à Libreville.

Entre juin 2020 et mai 2021, le Guichet numérique de l’investissement (GNI) a formalisé 7146 entreprises, soit 5892 entreprises individuelles et 1254 sociétés, avec une performance de fiches-circuits délivrées de 95%. L’information a été donnée par Ghislain Mboma, le directeur général de l’Agence nationale de promotion des investissements (Anpi). Lancée en juin 2020, le GNI du Gabon a dressé son bilan après un an d’exploitation. Carmen Ndaot, la ministre gabonaise de la Promotion des investissements a présidé une séance de travail, le 16 juillet à Libreville, au cours de laquelle Ghislain Mboma, en présence des secteurs public et privé, a décliné les avancées réalisées et difficultés rencontrées, un an après la mise en oeuvre de ce dispositif de formalisation en ligne des entreprises. « Nous avons voulu présenter au secteur privé les avancées que nous avons pu réaliser sur cet outil qui consiste à créer les entreprises en ligne, et montrer les statistiques que génèrent cette plateforme», a déclaré le ministre de la Promotion des investissements. « Mais également, recueillir l’avis des usagers de cet outil pour avoir leur ressenti, identifier les problématiques et voir les améliorations que nous pouvons apporter au système », a ajouté Carmen Ndaot.

De plus, la plateforme a considérablement réduit les délais moyens de création des entreprises, passés d’une vingtaine de jours à trois et cinq jours, selon le type d’entreprises. Pour Carmen Ndaot, la présentation du bilan de la plateforme de formalisation en ligne des entreprises revêt un caractère particulier. « Nous sommes dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT) lancé par le chef de l’Etat. Ce dernier nous a instruit de travailler à l’accélération de la mise en oeuvre des réformes et la création des entreprises est très importante dans le cadre du Doing Business. Pour nous, c’est vraiment une priorité pour un outil qui marche et nous permet d’atteindre nos objectifs », a-t-elle lancé.

Le patron de l’Anpi a saisi cette occasion pour lancer un message aux entrepreneurs. « Nous savons que beaucoup de compatriotes hésitent encore à s’engager et parmi les difficultés qu’ils ont identifiées, il y a les contraintes et délais pour créer une entreprise. Sur ce point, qu’il se rapprochent de l’Anpi pour exécuter cette action qui est totalement simplifiée aujourd’hui », a affirmé Ghislain Mboma. Pleinement opérationnel à Libreville pour l’instant, le GNI sera très prochainement déployé à l’intérieur du pays, notamment à Franceville et Port-Gentil. « Nous sommes en train de travailler pour que très rapidement, la création en ligne des entreprises soit possible à l’intérieur du pays », a conclu le patron de l’Anpi.

Selon l’Anpi, le GNI a été mis en place pour dématérialiser tout le processus de création d’entreprises dans le pays. Cette nouvelle solution, en plus de viser l’amélioration du climat des affaires pour permettre au pays d’être mieux classé dans le prochain rapport Doing Business, se justifie également par l’ambition exprimée depuis plusieurs mois par la structure publique, de digitaliser ses services en vue de les rendre plus accessibles aux usagers. Cet instrument rentre aussi dans le cadre des mesures d’accompagnement prises par le gouvernement pour lutter contre la propagation du Covid-19. Selon le DG de l’Anpi, l’objectif était de permettre aux futurs chefs d’entreprises de se lancer depuis leur domicile sans avoir à effectuer le déplacement jusqu’au siège de l’agence au centre-ville de Libreville. De façon pratique, le GNI permet aux utilisateurs d’avoir « plus de facilité dans leurs démarches de création, modification, gestion, et cessation de la vie administrative de leur entreprise ». L’Anpi-Gabon qui précise qu’en procédant en ligne depuis leur smartphone, dans un cybercafé ou dans n’importe lequel des lieux où ils ont accès à internet, ces utilisateurs seront parfaitement « en conformité avec les exigences de l’administration publique au Gabon ».

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