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Coopération : 42 milliards de la BAD pour lutter contre l’insécurité au alimentaire

Cet appui financier destiné aux agriculteurs, permettra au pays de prévenir la crise alimentaire qui se profile à l’horizon.

Face à la crise alimentaire que pourrait créer le conflit entre la Russie et l’Ukraine, deux pays parmi les plus gros fournisseurs de blé au monde, la Banque africaine de développement (BAD) a octroyé un financement d’un montant de 42 milliards de Fcfa au Cameroun. Cet appui financier destiné aux agriculteurs, permettra au pays de prévenir la crise alimentaire qui se profile à l’horizon. «Cet appui fait suite à une demande du gouvernement à la BAD, pour mettre en place un plan d’urgence de production agricole, afin d’enrayer les effets négatifs de la crise russo-ukrainienne, de l’augmentation du prix du gaz en Europe et de l’après-Covid-19 », a expliqué le ministre de l’Agriculture et du développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe.

Selon la BAD, cette facilité africaine de production alimentaire d’urgence est une initiative globale sans précédent qui permettra la fourniture des semences certifiées à 20 millions de petits exploitants agricoles du continent. Elle élargira l’accès aux engrais et leur permettra de produire rapidement 38 millions de tonnes de denrées alimentaires. Il s’agit notamment de 11 millions de tonnes de blé, 18 millions de tonnes de maïs, 6 millions de tonnes de riz et 2,5 millions de tonnes de soja. «La facilité créera également une plateforme pour plaider en faveur de réformes politiques essentielles, afin de résoudre les problèmes structurels qui empêchent les agriculteurs de recevoir des intrants modernes. Cela inclut le renforcement des institutions nationales chargées de superviser les marchés des intrants », précise la BAD.

Lors de la session du Comité de pilotage et d’orientation de la mise en œuvre des subventions agricoles organisée la semaine dernière, le Minader a tenu à préciser et arrêter les filières prioritaires qui doivent bénéficier de cet appui. Il s’agit notamment du riz, mil, maïs, sorgho, pomme de terre et huile de palme. Il était également question de d repartir les productions de semences par zones agroindustrielles et de choisir les formulations d’engrais à subventionner, pour permettre aux agriculteurs des régions de l’Adamaoua, du Nord, de l’Extrême-Nord et celles des régions méridionales de bénéficier du soutien. Cette session a également permis de faire la répartition des quantités de semences de pré-base et base requises dans le cadre de la relance et la répartition des quantités d’engrais par région. L’ambition visée étant l’augmentation de la production agricole d’au moins 30%, afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire à travers la mise à la disposition des producteurs des semences améliorées.

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