Au cours d’une visite de travail effectuée à Ebolowa le 2 septembre dernier, Luc Magloire Mbarga Atangana appelle à une synergie des acteurs pour assainir la filière.
« II est de notre responsabilité commune de mettre hors d’état de nuire des sangsues qui, dans bien des cas, se recrutent parmi nous ». Tel est l’appel lancé par le ministre du Commerce (Mincommerce) aux acteurs de la filière cacao lors d’une visite de travail effectuée le 2 septembre dernier à Ebolowa, dans la région du Sud-Cameroun.
Profitant de l’occasion, Luc Magloire Mbarga Atangana a précisé les conditions d’achat et de vente du cacao en République du Cameroun. « Ne peuvent en effet acheter le cacao dans nos bassins de production, les organisations des producteurs, les opérateurs économiques ayant souscrit la déclaration d’existence, les unités locales de transformation », a-t-il souligné. Aussi, va-t-il ajouter que les opérations d’achat s’effectuent librement entre producteurs et acheteurs soit dans le cadre des marchés périodiques, soit dans le cadre des conventions signées entre les producteurs et ou les organisations de producteurs et les acheteurs, les transformateurs ou les exportateurs. Toutefois, le cacao ne peut être commercialisé que s’il obéit aux exigences de qualité. « Le non-respect de ces dispositions doit donner lieu à des sanctions systématiquement infligées, conformément à la règlementation en vigueur, par les Brigades mixtes de contrôle de la commercialisation du cacao », a ordonné le ministre du Commerce.
50 tonnes de cacao de grade 1 ont été écoulées au prix de 1100 Fcfa le kilogramme pour une valeur de 60 millions de Fcfa dans le cadre des ventes groupées organisées par le Conseil régional du Sud. Occasion pour Omer Gatien Maledy, le secrétaire exécutif du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc) de rappeler aux producteurs que « la qualité a un prix ». Une invite qui sonne au moment oû des chocolatiers belges sont annoncés dans la région d’après le maire de la d’Ebolowa. Ce dernier a magnifié l’étroite collaboration qui existe entre la ville et a rappelé l’Office national du cacao et du café (Oncc). C’est dans ce cadre que des ateliers de transformation du cacao en chocolat sont organisés afin d’accompagner les producteurs.
