Cette question et bien d’autres ont été abordées par président gabonais le 21 septembre dernier lors de son allocution à la tribune de la 77è session de l’Assemble générale des Nations Unies à New-York.
Présent à New-York aux Etats-Unis d’Amérique à l’instar de plusieurs autres chefs d’Etat et de gouvernement, qui prennent part depuis le 13 septembre 2022 aux travaux de la 77ème session de l’Assemblée générale des Nations unies (Agnu) qui se déroulent sous le thème : « Un tournant décisif : des solutions transformatrices face à des défis intriqués », le président Ali Bongo Ondimba, s’est exprimé le 21 septembre dernier à la tribune de l’ONU.
Dans son allocution de circonstance, le chef de l’Etat gabonais a abordé plusieurs sujets touchant divers aspects de la vie de la planète. Sur le plan économique, Ali Bongo a fait cas de l’inflation, cette gangrène qui menace désormais les économies de la planète et notamment africaines, au même titre que la pandémie liée au Covid-19 qui continue de sévir. « Partout dans le monde, l’inflation atteint de tristes records. Personne n’est épargné, les entreprises comme les ménages, le Nord comme le Sud. Ses effets sont dévastateurs (…) Nous ne parviendrons à vaincre efficacement ce phénomène que si nous agissons collectivement, de manière coordonnée, en toute solidarité», a-t-il indiqué en guise de rappel à tous les dirigeants du monde présents au siège des Nations Unies. Toutefois, sur le plan local, pour faire face à cette menace, le Gabon a pris d’importantes mesures à savoir : la subvention de certains produits de première nécessité et le contrôle des prix sur d’autres.
Le Gabon étant un pays très impliqué dans la protection de l’environnement, il était donc logique que la communication de son chef d’Etat à l’ONU, porte sur les questions liées aux changements climatiques, à la crise d’extinction de la biodiversité et la pollution, notamment par les matières plastiques. S’attardant sur cette pollution qui est devenue un problème chronique dans les villes, rivières et océans du monde, Ali Bongo a appelé à l’adoption sans délais d’un accord international contraignant sur la pollution plastique, ainsi que le Traité sur la haute Mer.
Pour reste, sur le plan diplomatique, le président Ali Bongo est revenu sur la récente adhésion de son pays au Commonwealth, et le décès le 8 septembre dernier de sa plus haute figure, la Reine Elizabeth II. En matière de sécurité, il a révélé que la restriction de l’accès des groupes armés aux armes sera au cœur des priorités du Gabon lors de sa présidence du Conseil de Sécurité des Nations Unies en octobre. L’éducation n’a pas été en reste, puisque le chef de l’Etat gabonais a exprimé le soutien résolu de son pays, à la sanctuarisation des écoles et des lieux d’enseignement, notamment lors des conflits armés.
