Vous êtes ici
Accueil > Fenêtre > Santé publique : 14,2 milliards de dollars pour le Sida, la tuberculose et le paludisme

Santé publique : 14,2 milliards de dollars pour le Sida, la tuberculose et le paludisme

Sauver 20 millions de vies à travers le monde et notamment en Afrique et éviter 450 millions de nouvelles infections. C’est le principal objectif visé par le Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme à travers la levée record de 14,2 milliards de dollars US (9611 milliards de Fcfa) le 22 septembre dernier. Ces promesses de dons ont été obtenues lors de la 7ème Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial, organisée par le président américain Joe Biden, en marge des travaux de la 77ème Assemblée générale des Nations Unies à New York. La dernière reconstitution s’était tenue en 2019 en France, et avait déjà permis de lever 14 milliards de dollars.

A côté des Etats plus industrialisées comme le Canada, l’Allemagne, l’Irlande, le Japon, le Luxembourg, le Portugal et l’Espagne qui ont tous décidé de revoir leur financement à la hausse de 30%, des donateurs africains se sont également distingués dans ce registre. Ainsi, le Burkina Faso a augmenté sa contribution de 100%, l’Ouganda et le Togo de 50% chacun, le Kenya de 40%, la Côte d’Ivoire de plus de 30% et l’Afrique du Sud de 30%. En même temps, malgré les énormes difficultés budgétaires auxquelles leurs gouvernements sont confrontés, la République centrafricaine (RCA), l’Eswatini, le Malawi, le Nigeria, la Tanzanie, le Rwanda et le Zimbabwe ont tous versé des contributions au Fonds mondial. Des actions hautement appréciées au niveau de l’Onusida. « C’est avec beaucoup d’humilité que je constate qu’un si grand nombre de pays en développement, qui sont eux-mêmes confrontés à de multiples crises, ont malgré tout augmenté leurs pro[1]messes de dons au Fonds mondial. Je les félicite », a déclaré à cet effet Winnie Byanyima, la Directrice exécutive de cette instance onusienne.

La même satisfaction a été notée au niveau des partenaires du secteur privé dont le nombre de donateurs est passé de 11 lors il y a trois ans, à 27 cette année, ce qui représente une hausse de 16 nouveaux souscripteurs. Ainsi, le montant total de financement promis par le privé a franchi la barre de 1,23 milliard de dollars (887 milliards de Fcfa), soit une augmentation de 108 millions de dollars (73,1 milliards de Fcfa).

Il faut préciser que le modèle de financement unique du Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme est en effet basé sur le partenariat. Pour éradiquer ces trois épidémies à l’origine des millions de décès chaque dans les pays en voie de développement, il travaille en étroite collaboration avec les autorités publiques, la société civile, les personnes touchées par les maladies, les partenaires techniques et bien sûr le secteur privé et d’autres partenaires.

Au cours de chaque cycle de financement étalé sur trois ans, le Fonds mondial alloue les fonds des donateurs aux pays admissibles qui demandent ensuite leur financement après avoir mené une consultation inclusive au niveau national. Après examen technique et approbation, les pays mettent en œuvre leurs subventions. Le plus important est donc le suivi efficace de ces subventions sur le terrain, afin que les personnes atteintes par ces maladies puissent réellement en bénéficier.

Laisser un commentaire

Top