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Secteur bancaire : La Régionale S.A devient La Régionale Bank

Ce changement de dénomination est intervenu le 5 octobre dernier après que la structure ait reçu l’avis favorable de la Cobac le 8 septembre 2022 pour devenir une banque universelle.

Elle s’appelle désormais, « La Régionale Bank » et non plus La Régionale d’épargne et de crédit S.A. La nouvelle venue des banques classiques au Cameroun a en effet changé de dénomination le 5 octobre dernier. Des sources bien introduites au niveau de celle-ci, l’on apprend que ce changement est consécutif à son nouveau statut. Elle a reçu l’avis favorable de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), le 8 septembre dernier à Libreville au Gabon. Désormais, son top management s’inscrit dans son développement  dans le segment « Banque de détail », avec pour cibles les particuliers, les professions libérales, les entreprises de petites tailles, les commerçants, les artisans, les associations, ainsi que les collectivités territoriales décentralisées (CTD). Aussi, un accent sera mis sur le renforcement des services bancaires comme la collecte de dépôts, l’octroi de crédit, la tenue de comptes, et la mise à disposition de moyens d’échanges monétaires.

Créée en 1993, La Régionale dispose d’un réseau de 45 agences dont 41 au Cameroun et 4 au Gabon. La banque compte 101.466 clients pour 107.442 comptes et emploie 272 personnes. L’ancien établissement de microfinance (EMF) a procédé à l’augmentation de son capital en 2021 en le portant à 10,1 milliards de Fcfa. Une contribution de ses 2530 actionnaires après une opération de levée de fonds de 2,5 milliards de Fcfa à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac). Son entrée en bourse le 16 juillet 2021 visait « dans un premier plan à matérialiser le potentiel avéré d’un marché qui affiche un taux de bancarisation relativement faible (estimé à 12,2% en 2020), comparé à celui de la Côte d’Ivoire où il existe 25 banques contre 16 seulement au Cameroun », précise la structure. D’autre part, « l’accès au portefeuille de crédit bien plus important que celui auquel elle est actuellement exposée, la digitalisation de ses produits et la maîtrise des risques généraux et spécifiques », poursuit-elle.

Bien qu’ayant franchi ce premier cap, l’ex établissement de microfinance (EMF) doit encore attendre l’autorisation de l’autorité monétaire nationale qu’est le ministre des Finances (Minfi) pour opérer en qualité de banque classique. Connaissant la diligence du ministre Louis Paul Motaze dans le traitement des affaires de cette nature, beaucoup estiment que cela ne saurait durer. Le cas CCA-Bank en est une parfaite illustration.

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