Vous êtes ici
Accueil > Actu Magazine > Actu Centrafrique > <strong>Cotation boursière : Trois entreprises publiques centrafricaines aux portes de la Bvmac</strong>

Cotation boursière : Trois entreprises publiques centrafricaines aux portes de la Bvmac

La Socatel, Enerca et la Sodeca ont été désignées par la RCA pour intégrer la bourse sous régionale.

Lancé par la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), la République Centrafricaine (RCA) a finalement désigné trois sociétés d’Etat devant être cotées à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac).

D’après des informations puisées à bonne source, la Société centrafricaine de télécommunications (Socatel), Energie centrafricaine (Enerca) et la Société de distribution d’eau de Centrafrique (Sodeca) préparent leur entrée à la Bvmac. Une décision du président Faustin Archange Touadéra qui a procédé à leur désignation conformément à l’article 8 de l’Acte additionnel du 19 février 2018 relative à la dynamisation de la bourse unifiée. D’après ce dernier, les Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) avaient jusqu’au 19 février 2020 pour « procéder à la cession partielle ou totale en bourse de leurs participations dans le capital d’entreprises publiques, parapubliques ou issues des partenariats public-privé, notamment dans le cadre de programme de privatisation ».

L’acte des autorités centrafricaines intervient après celles du Congo, de la Guinée Equatoriale du Gabon et tout récemment du Cameroun. Le Tchad est jusqu’ici, le seul pays de la Cemac qui manque à l’appel. Mais, le processus d’admission de ces entreprises à la bourse est conditionné par certaines formalités. D’après les experts des places boursières, les entreprises désireuses d’y être admises doivent entre autre disposer d’une capitalisation boursière minimale de 10 milliards de Fcfa, des fonds propres d’une valeur minimale de 500 millions de Fcfa, ainsi que de deux années bénéficiaires consécutives, et des comptes annuels certifiés pour ne citer que cela.

Une fois cette étape franchie, il revient aux sociétés de bourse de prendre le relais et les accompagner jusqu’à leur inscription à la cote. Un processus opérationnel peut durer près d’un an. Voilà ce qui explique les admissions tardives de la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG Ré) qui appartient au Fonds gabonais d’investissements stratégiques (Fgis) est la seule entreprise publique cotée par le Gabon à la Bvmac ainsi que la Bancio nacional de Guinea Ecuatorial (Bange). Elles qui ont été longtemps désignées par leurs gouvernements respectifs.

Laisser un commentaire

Top