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Emprunt obligataire : La Bdeac veut lever 78 milliards de Fcfa à la Bvmac

Les souscriptions s’étendent sur la période du 7 au 21 décembre 2022 à la bourse sous régionale.

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) va une fois de plus solliciter la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac) pour lever un montant de 78 milliards de Fcfa. Ce sera dans le cadre d’un emprunt obligataire d’une maturité de 7 ans lancé le 7 décembre 2022. Les souscriptions vont s’étendre jusqu’au 21 décembre de l’année en cours. L’institution entend les rémunérer à hauteur de 6,00%, un taux supérieur aux 5,45 et 5,6% proposés lors de ses deux précédentes opérations de 2020 et 2021 où elle était allée chercher 100 milliards de Fcfa dans chacune de celles-ci.

A travers cette opération, la Bdeac souhaite boucler son programme triennal de recherche de financements entamé en 2020. Si l’objectif était atteint, la banque aurait mobilisé 278 milliards de Fcfa sur trois ans. Or, elle voulait mobiliser 300 milliards de Fcfa dans le cadre de la seconde phase d’un plan de financement sur la période 2020-2022. Celui-ci a été approuvé par son Assemblée générale. Cela devrait « consolider la promptitude de la banque à répondre aux différents appels de fonds dans le cadre des projets intégrateurs, et appuyer la relance économique par un renforcement du secteur privé », soulignait la Bdeac en 2021. Cette année-là, son emprunt de 100 milliards de Fcfa avait enregistré des souscriptions de 115 milliards de Fcfa.

Les financements de la Bdeac dans les six Etats

La banque est pleinement engagée dans le financement des projets portés respectivement par le public et le privé dans les six Etats de la sous-région Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale). Au Cameroun par exemple, le volume total de ses investissements se chiffre à 360 milliards de Fcfa pour 67 projets à savoir 16 dans le secteur public et 51 dans le privé. 5 secteurs sont touchés. Il s’agit notamment des infrastructures, l’industrie et l’agro-industrie, l’immobilier et les services, ainsi que les télécommunications et la finance.

Au Tchad, ce sont 33 projets financés à savoir 20 en faveur du secteur public et 13 en faveur du privé, pour une enveloppe globale de 357,5 milliards de Fcfa. 9 secteurs sont touchés par lesdits financements à l’instar des infrastructures, du transport, de l’industrie, l’énergie, la finance, la santé, l’agriculture et l’agro-industrie, les télécommunications, ainsi que l’eau et l’assainissement.

En République Centrafricaine (RCA), 23 projets (14 dans le secteur public et 9 dans le privé) ont été financés à hauteur de 40 milliards de Fcfa. Huit secteurs notamment les infrastructures, l’agriculture et l’agro-industrie, la santé, l’énergie, la finance et les télécommunications.

Au Congo, 10 secteurs à savoir l’agriculture et l’agro-industrie, la finance, l’immobilier, l’industrie, les infrastructures, la santé, le tourisme, l’éducation et l’élevage ont bénéficié des financements de la Bdeac pour un montant global de 434,2 milliards de Fcfa. Ils ont été orientés vers 47 projets, 10 au bénéfice du secteur public et 37 au bénéfice du secteur privé.

Au Gabon, le volume total de ses investissements se chiffre à 529,8 milliards de Fcfa pour 48 projets à savoir 17 dans le secteur public et 31 dans le privé. 12 secteurs sont touchés. Il s’agit notamment de l’énergie, l’agro-industrie, la santé et le tourisme, ainsi que les télécommunications et la finance. A ceux-ci s’ajoutent les transports, le développement urbain, l’éducation et les activités agropastorales.

En Guinée Equatoriale, le volume total de ses financements s’élève à 402,5 milliards de Fcfa en faveur de 28 projets à savoir 23 portés par le privé et 5 par le secteur public. Huit secteurs sont touchés. Il s’agit notamment du transport, de l’énergie, de l’agro-industrie, de l’industrie, de l’éducation, de la santé, de l’hôtellerie et des finances.

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