Un marché africain des capitaux commun, libre d’accès à tous les pays, crée d’emblée une base de consommateurs ou d’investisseurs d’environ 1,6 milliard de personnes lorsque nous raisonnons à l’échelle de la Zlecaf. Un tel marché permettrait ainsi de mobiliser facilement une épargne faramineuse disponible, à la hauteur des immenses besoins de financement du continent. Il permettrait aussi de capter une épargne internationale en quête de meilleurs rendements, qui viendrait s’investir sur des instruments émis conformément à un cadre réglementaire adapté aux exigences de développement des pays africains. Bref, un grand marché commun des capitaux c’est d’abord une base élargie d’investisseurs ; un potentiel élevé de mobilisation de ressources financières ; une facilité pour les Etats emprunteurs d’implémenter leurs politiques publiques et notamment sociales.