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Le Pagirn pour le développement des infrastructures dans la sous-région

La première session du Comité de pilotage de ce programme s’est tenue le 2 février à Douala.

Dans un contexte où le développement des infrastructures demeure plombé par un contexte de fragilité économique et financière au niveau mondial, il est urgent de s’entourer de nouvelles stratégies de financement. C’est dans cette logique qu’intervient le programme d’appui à la gouvernance des infrastructures régionales et nationales (Pagirn) en Afrique Centrale. D’après le ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), ce programme se propose d’améliorer la durabilité des investissements, en plus d’assurer une meilleure efficience dans les infrastructures économiques régionales et nationales du transport de l’énergie, et des technologies de l’information à travers une gouvernance renforcée dans ces secteurs.

La première session de son Comité de pilotage (Copi) s’est tenue le 2 février 2023 à Douala. Au cours de cette rencontre, l’on retient que, le Pagirn, financé au titre du 11ème protocole financier de la coopération entre la région Afrique centrale et l’Union européenne, à hauteur de 20 millions d’Euros, soit environ 13 milliards de Fcfa, s’inscrit dans le programme des Nations Unies à l’horizon 2030. Il contribue principalement à atteindre les objectifs 7 qui voudraient « garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes à un coût abordable ». Mais également l’objectif 9 qui compte « bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation » de développement durable.

Comme l’a soutenu Paul Tasong, ministre délégué auprès du Minepat, lors de cette première rencontre de Douala, le but est « d’améliorer la durabilité des investissements et d’assurer une meilleure efficience dans les infrastructures économiques régionales et nationales de transport, de l’énergie, et des technologies de l’information à travers une gouvernance renforcée dans ces secteurs ». Toujours selon le président du Copil, « il s’agit d’une part, d’examiner les conditions pour une utilisation rationnelle des infrastructures existantes et d’autres part, d’améliorer la réglementation, la facilitation, la sécurisation et la durabilité desdites infrastructures ». Sur ce, il est prévu également le renforcement des capacités des acteurs de la concurrence et de la régulation.

Le Pagirn est une grande première dans la sous-région Afrique centrale. C’est pourquoi, le Minepat souligne entre autres, que sa réussite partagée entre les capitales de l’Afrique centrale, constitue une responsabilité commune. Ainsi, les assises du 2 février ont permis de réunir toutes les parties prenantes dans le but de dresser l’état de mise en oeuvre du programme, de favoriser les échanges d’expérience, de définir les méthodes de travail et de mettre en place un cadre pérenne de partages d’informations entre les partenaires de mise en oeuvre et les bénéficiaires concernés par toutes les composantes.

Rappelons que dans le cadre du Programme de développement des Infrastructures en Afrique (Pida), l’Afrique centrale à élaborer à travers ses Communautés économiques et régionales (CER), des plans de développement des Infrastructures, de transport, d’énergie, d’eau, des télécommunications et des TIC. C’est le cas du plan directeur consensuel des transports en Afrique centrale, qui avait pour objectif à court terme, de relier toutes les capitales de la sous-région par une route entièrement bitumée à l’horizon 2010.

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