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La Bvmac mise sur le fractionnement des actions cotées

C’est l’une des réformes principales qu’elle entend implémenter à terme pour intéresser davantage les investisseurs.

Face à la problématique de la cherté des actions sur le marché financier, la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac) entend apporter sa solution. Pour résoudre le problème récurrent de l’accessibilité des titres cotés, Louis Banga Ntolo, le directeur général de cette structure s’est engagé dès sa prise de fonction dans des réformes. Parmi celles-ci figure en bonne place, le fractionnement des actions cotées encore en chantier. « Le fractionnement des titres, l’augmentation de la profondeur du marché et les contrats d’animation des titres sont quelques éléments qui pourraient améliorer à terme, la liquidité de la bourse », a indiqué la Bvmac. A titre d’illustration, l’opération de la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG Ré) a mis en exergue trois méthodes parmi lesquelles celle des excédents des fonds propres, celle des comparables boursiers et celle des comparables transactionnels, apprend-t-on. « C’est donc à l’issue de cette évaluation que l’action SCG Ré a été fixée à 20.000 Fcfa », souligne la structure. Il est à noter d’après la page 27 du document d’information de ladite opération que la valeur nominale d’une action SCG Ré était de 10.000 Fcfa. Cependant, lorsque la valeur sera cotée comme c’est actuellement le cas, le cours des transactions sera fonction de l’offre et de la demande selon la bourse.

Concernant la fixation du prix d’émission des actions, la bourse sous-régionale s’est voulue claire : « La détermination du prix d’émission pour chaque valeur offerte par appel public à l’épargne sur le marché primaire n’est pas faite par la bourse. Elle est fonction de la valorisation effectuée par l’entreprise elle-même ou l’intermédiaire agréé et les méthodes de calcul utilisées sont insérées dans le document d’information », explique la Bvmac. Laquelle poursuit en indiquant que s’agissant de la stratégie d’investissement de chaque placeur, qu’il s’agit d’une épargne à long terme qui devrait être investie en bourse qui se présente ainsi comme un marché de long terme.

D’autres initiatives mises sur pied

D’autre part, plusieurs autres mécanismes ont été mis sur pied par la Bvmac pour attirer les investisseurs. « La Bvmac s’est récemment engagée dans des réformes majeures dont le contrat de liquidité exigé des émetteurs, la cotation continue, les ordres de marché, les cotations, une campagne de dénomination du premier indice boursier et le projet de division d’actions », s’est exprimé son DG lors d’une de ses sorties officielles. Au moment où les investisseurs internationaux sont à la recherche d’un rapport risque ou rendement attractif, les experts de la Bvmac pensent que l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) offre plutôt « des rendements obligataires élevés, un taux de change fixe par rapport à l’euro et une classe d’actifs spécifique ». Cependant, le nombre d’entreprises de la sous-région cotées à cette place financière, laisse penser que ces arguments ne semblent pas assez pour attirer davantage des gestionnaires d’actifs nationaux et internationaux. Pour expliquer cet état de chose, le DG de la Bvmac souligne que l’appui technique des grandes institutions financières internationales est déterminant.

En outre, plusieurs autres initiatives en dehors de celles sus évoquées ont été prises par la Bvmac pour attirer davantage d’investisseurs. Selon elle, des mesures incitatives pour favoriser l’inscription des entreprises au niveau de la place boursière sous régionale par Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). A cela s’ajoute le bon management de cette structure avec à sa tête des hommes à même d’apporter des idées novatrices pour booster le marché financier de la zone Cemac. Dans cette quête d’attractivité, la Bvmac est aidée par certaines sociétés de bourse.

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