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Le prix à la pompe des produits pétroliers stabilisé au Gabon

Au terme des deux conventions signées le 14 mars dernier avec les acteurs du secteur pétrolier exerçant dans le raffinage et la vente des carburants, le gouvernement va mettre sur la table une enveloppe de près de 212 milliards de Fcfa en guise de subvention.

L’Etat gabonais représenté par son ministre de l’Economie et de la Relance Nicole Jeannine Lydie Roboty-Mbou, a procédé le 14 mars 2023 à la signature de deux conventions avec d’une part la Société gabonaise de raffinage (Sogara) et d’autre part, le Groupement professionnel des pétroliers constitué notamment d’acteurs du secteur pétrolier exerçant dans le raffinage et la vente des carburants. D’après la presse gabonaise, les deux conventions qui découlent de plusieurs mois de tractations, visent prioritairement à stabiliser le prix à la pompe des produits pétroliers, mais également à assainir l’état des créances des uns vis-à-vis des autres et à booster la trésorerie des opérateurs économiques concernés. « Ces conventions visent davantage à booster la trésorerie des opérateurs économiques, qui est un élément important pour l’achat de la matière brute et des produits dérivés lorsqu’il s’agit de l’importation », a relevé Vincent de Paul Massassa, ministre du Pétrole et du Gaz.

A noter que pour maintenir les prix du carburant à la pompe qui sont actuellement de 605 Fcfa pour le litre de super et 585 Fcfa pour celui du gasoil, l’Etat gabonais a dû délier sa bourse en mettant sur la table une enveloppe de près de 212milliards de Fcfa en guise de subvention. Cette action vise à contribuer à la lutte contre la vie chère. Et comme l’a expliqué Nicole Jeannine Lydie Roboty-Mbou, « il s’agit pour nous d’assainir par le mécanisme des compensations, pour croiser les dettes et les créances réciproques que ces différents partenaires ont en commun ». Le Gabon reste donc en marge de la tendance haussière des prix du carburant observée depuis quelques mois dans divers pays du continent.

Rappelons que pour l’année 2022 par exemple, malgré les réticences du Fonds monétaire international (FMI) et face à la montée vertigineuse des cours du brut, le gouvernement gabonais avait revu ses ambitions de soutien des prix à la pompe à 47 milliards de Fcfa par mois, contre 24 milliards de Fcfa de subvention prévus dans la loi des finances initiale. « Les subventions à la pompe ont permis de maintenir le prix du litre de gasoil à 585 francs et celui du litre d’essence à 605 francs. Si nous avions laissé faire, ceux-ci auraient probablement grimpé au-delà de 1 000 Fcfa », avait indiqué le chef de l’Etat gabonais Ali Bongo en fin d’année dernière.

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