Vous êtes ici
Accueil > Banque, Bourse, Finance > Bourse > La Beac veut identifier les entreprises à coter à la Bvmac

La Beac veut identifier les entreprises à coter à la Bvmac

Avec l’appui de la BAD, la banque centrale a lancé le 13 mars 2023, un appel à recrutement d’un cabinet à cet effet.

La Banque des Etats de l’Afrique Centrale (Beac) a lancé le 13 mars, un appel à manifestation d’intérêt pour le recrutement d’un consultant chargé d’identifier les entreprises ou privées pour la cotation en bourse et les émissions obligataires en zone Cemac. D’après le document sus évoqué, les services prévus au titre de ce contrat comprennent entre autres : l’inventaire ou l’étude par pays de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Tchad), des sociétés pouvant être introduites en bourse afin d’établir une base de référence ; l’identification des entreprises publiques et privées pilotes dans les six États susmentionnés, en vue de leur cotation à la bourse unifiée ainsi que les freins à l’entrée en bourse ou la levée obligataire effective des entreprises privées et publiques cibles. Les services sont prévus pour une durée maximale de 4 mois calendaires correspondant à un temps de travail d’environ de huit 08 hommes par jour.

L’Unité de gestion des réformes des institutions financières de la Cemac (UgrifBeac), organisme d’exécution du projet, invite par conséquent les consultants à présenter leur candidature en vue de fournir les services décrits ci-dessus. Il est attendu d’eux, la production d’informations sur leurs capacités et expériences démontrant leur qualification pour les prestations requises. Le cabinet ou le bureau d’ingénieur conseils (international ou national) recherché devrait être une entreprise spécialisée dans les domaines concernés, et devra disposer d’une équipe multidisciplinaire ayant une bonne expérience dans des missions d‘accompagnement d’introduction de société en bourse et l’émission d’emprunt obligataire.

L’initiative s’inscrit dans le cadre de l’appui de la Banque africaine de développement (BAD) à la Beac. Cette dernière a reçu un financement de celle-ci sur les ressources du Fonds d’assistance technique en faveur des pays à revenu intermédiaire « FAT-PRI », afin de couvrir le coût du projet d’appui au démarrage du marché financier unifié d’Afrique centrale (Amfuac). La banque centrale entend donc utiliser une partie de ces fonds octroyés au titre de don, pour financer ledit projet.

Laisser un commentaire

Top