La célébration de la 14ème édition de la Journée de l’instance communautaire le 16 mars dernier, a permis de mettre l’homme au centre du développement harmonieux des différents pays.
«Valoriser le capital humain pour une Cemac émergente». C’est le thème retenue en cette année pour marquer la célébration de la 14ème édition de la journée Cemac. Institués par les six pays de cette sousrégion depuis 14 ans, l’édition de cette année a choisi de mettre l’accent sur le développement humain. Dans son message de circonstance, le président de la République du Cameroun, Paul Biya, par ailleurs président exécutif de la Cemac, a précisé que «le développement du capital humain doit constituer une opportunité pour nos pays». «Il s’agit de réécrire le contrat social et de libérer le vaste potentiel de croissance de notre sous-région», a poursuivi le président Paul Biya dans son message.
Le chef de l’Etat ne s’est pas arrêté là, puisqu’il a aussi esquissé quelques pistes de solutions pour la valorisation de ce capital humain. D’après le président camerounais, les six pays membres de la Cemac doivent mettre un accent particulier sur toutes les politiques qui concourent à améliorer le cadre de vie des populations. En plus de cette préoccupation, il croit aussi qu’il faut davantage développer le secteur de la formation. «Les meilleures offres de formation adaptées aux besoins de l’emploi doivent être accessibles à tous», souligne Paul Biya. «Pour cela, j’exhorte les gouvernements des États membres à s’approprier et à approfondir la réflexion, afin d’entreprendre des actions idoines au profit du développement du capital humain. C’est le gage d’une croissance économique inclusive et durable», conclut le président exécutif sortant de la Cemac.
Il convient de rappeler que cette édition a été marquée au Cameroun par une série d’activités organisées par la direction de l’Intégration du ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire. Au menu, le sport à l’image de la marche sportive de Yaoundé, l’exposition des produits made in Cameroon au musée national par les organisateurs des différentes foires transfrontalières, en passant par les conférences et débats. Cette édition se célèbre au moment où cette sous-région à toujours mal à son intégration. La libre circulation des personnes et des biens reste toujours coincée. Une ratification a été entérinée en ce sens, lors du sommet de l’institution qui s’est achevé le 31 octobre 2017 à N’Djamena au Tchad. Le processus est encore malheureusement bloqué par le Gabon et la Guinée Equatoriale.
