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La mise en œuvre des barrages de F2 et de l’impératrice Eugénie

Le gouvernement gabonais a procédé le 13 mars dernier, à la signature d’un avenant et d’un contrat d’achat d’énergie avec la Compagnie de développement des énergies renouvelables, en charge des travaux de réalisation de ces deux projets hydroélectriques.

Le gouvernement gabonais présenté par son ministre de l’Energie, Oswald Séverin Mayounou, et la Compagnie de développement des énergies renouvelables (Coder) ont procédé le 13 mars 2023 à Libreville, à la signature d’un avenant et d’un contrat d’achat d’énergie des barrages hydroélectriques F2 à Mitzic dans le département de l’Okano et de l’impératrice Eugénie à Fougamou dans le département de Tsamba-Magotsi. La cérémonie qui s’est déroulée en présence du ministre de l’Economie et de la Relance, Jeannine Lydie Roboty Mbou et du ministre du Budget, Edith Ekiri Mounombi épouse Oyouomi, marque ainsi une étape importante dans la mise en œuvre de ces deux projets, dont le lancement des travaux est attendu depuis plusieurs années.

En effet, le gouvernement gabonais avait déjà procédé le 16 mars 2022, à la signature des conventions de concession pour l’aménagement de ces ouvrages hydroélectriques, qui permettront de fournir de l’énergie pour les ménages et les industries des provinces du Woleu-Ntem, de la Ngounié, du Moyen-Ogooué et de l’Estuaire. «Il s’agit donc d’un investissement total 430 milliards Fcfa dont la mise en œuvre participera à l’indépendance énergétique de notre pays, tout en apportant aux ménages et aux industries une énergie verte, suffisante et compétitive», avait indiqué AlainClaude Bilie-By-Nze, alors ministre de l’Energie.

Avec une capacité totale installée de 170 MW en cumulé, soit 1000 Gwh de productibles avec la construction de 500 Km de lignes associées, les barrages hydroélectriques F2 et de l’impératrice Eugénie permettront la création de 3000 emplois directs et indirects dans les phases de construction et d’exploitation. Mais ils contribueront surtout à booster la production énergétique du Gabon. Le pays ambitionne en effet porter sa capacité de production de l’électricité de 725 MW actuellement à 1200 MW à l’horizon 2024, ce qui représentera une hausse significative de 63% en valeur relative selon le document «Yearbook Gabon 2022– 2023 », produit par le ministère de la Promotion des investissements.

Outre les centrale F2 et de l’Impératrice Eugénie, d’autres ouvrages hydroélectriques pourraient voir le jour dans les prochaines années au Gabon à l’instar du barrage de Ngoulmendjim (73 MW) dans l’Estuaire, le barrage de Dibwamgui (30 MW) dans la Ngounié, du barrage de Kinguele Aval (35 MW) ou encore de la centrale solaire de Mouila (20 MW). «Ainsi, 80% de l’énergie consommée au Gabon proviendra d’une source renouvelable et moins couteuse. Un réseau national intégré alimentera les différentes zones du pays en suivant le tracé des grands corridors d’infrastructures», soutient le ministère de la Promotion des investissements.

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