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La Brigade nationale de contrôle du Micommerce sur le pied de guerre

Au-delà de la fermeture des commerces des acteurs véreux, cette unité amène les uns et les autres à rentrer dans un processus de conformité.

Parmi les nombreuses missions du ministère du Commerce (Mincommerce), figurent en bonne place l’élaboration de la réglementation en matière de prix et du suivi de son application, en liaison avec les administrations concernées, mais également ‘application des sanctions administratives en cas de fraude ou de non respect des normes fixées, sans préjudice des attributions dévolues aux autres départements ministériels concernés.

Ces deux attributions qui relèvent de la surveillance du marchés, sont parmi les plus essentielles dans la mesure où elles visent à protéger les consommateurs face aux actions des commerçants véreux, devenus des spécialistes dans les pratiques commerciales illicites (spéculation, fraude, contrefaçon, contrebande, infractions en matière de concurrence…). C’est à cette mission que s’attèle régulièrement la Brigade nationale des contrôles et de la répression des fraudes. Les fabricants de boissons frelatées par exemple (whiskies, vins, bières, eau minérale, boissons gazeuses…), de fausses huiles ou encore de faux savons pour ce citer que ces produits de grande consommation, tombent régulièrement dans les griffes de cette unité placée sous la houlette de son chef, Barbara Aline Elemva Amana, en poste de depuis novembre 2018.

Avec l’aide du 1502, un numéro vert qui fait office depuis 2019 d’interface entre les populations et la Brigade nationale des contrôles et de la répression des fraudes, les dénonciations des exactions et des faits irréguliers dans le secteur du commerce se sont accrues. Amenant ainsi ses éléments à descendre sur le terrain et sévir. « Ce qu’il faut dire c’est que la Brigade nationale des contrôles et de la répression des fraudes est déployées dans tous les départements. Nous avons jusqu’à 52 départements au Cameroun, nous avons le chef de brigade nationale, les chefs des brigades dans les 10 régions, les chefs des départements », précise Elemva Amana dans une interview accordée à la presse locale.

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