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La Mipromalo s’informe à la Bvmac pour financer ses projets

Son directeur général ainsi que celui de la Bourse sous régionale ont échangé le 16 mai 2023 à cet effet.

La Mission de promotion des matériaux locaux (Mipromalo) compte sur le financement des investisseurs de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac) pour réaliser deux de ses projets phares. Il s’agit notamment de la mise en place d’une usine de production de briques en terre cuite et de carreaux à Douala, ainsi que d’une unité de production de carreaux marbriers dans la région du Nord. Par conséquent, une délégation de cet établissement public administratif (EPA) sous la houlette du Dr Libiky Boubakar, s’est rendue le 16 mai dernier au siège de la bourse unifiée de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) où elle s’est entretenue avec Louis Banga Ntolo, son directeur général, ainsi que les membres de l’Association des sociétés de bourse (Asbac) à cet effet. Pendant les échanges, une présentation de la structure ainsi que ses missions et perspectives a été faite. L’insistance a surtout été faite sur les deux projets susmentionnés ainsi que leur portée.

En sollicitant le marché boursier sous-régional, la Mipromalo répond ainsi à l’appel lancé par le ministre camerounais des Finances, Louis Paul Motaze, lors de la première cotation de La Régionale aujourd’hui La Régionale Bank à la Bvmac alors qu’elle n’était encore qu’un établissement de microfinance (EMF). « Cette cotation, nous l’espérons, encouragera d’autres entreprises publiques ou privées ainsi que les Etats souverains à venir puiser directement à la source du financement », lançait-il. Entretemps, la seule volonté d’obtenir lesdits financements ne suffit pas. Et, les sociétés de bourse, intermédiaires entre les souscripteurs et les émetteurs au niveau du marché boursier, l’ont fait savoir au DG de la Mipromalo. Elles lui ont présenté des préalables techniques, structurels, organisationnels, juridiques et réglementaires à prendre en compte pour le programme de financement que sollicite sa structure auprès de la Bvmac. « Si une entreprise publique ou privée a un capital de 1 million par exemple, en allant en bourse, elle a la possibilité de le porter à 10 millions de Fcfa voire plus. Car au regard de ses activités et de ses performances, il y’aura des gens qui vont croire au projet et apporter des financements conséquents. Mais, pour y parvenir, il faut faire preuve de transparence », explique un expert de la bourse contacté par LFA. A la fin de la rencontre, ses dirigeants ont cerné les enjeux de l’opération qu’elle entend mener sur le marché financier sous régional. Pour permettre à chacune des parties impliquées de mieux jouer son rôle, un ensemble de démarches vont être entrepris par la Mipromalo au cours de l’année en cours pour satisfaire les exigences des professionnels de la bourse, apprend LFA de la Bvmac.

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