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La méthode Magloire Mbarga Atangana contre la vie chère

Le ministère du commerce au cœur de la bataille.

Alors que la situation devenait de plus en plus insoutenable chaque jour dans les ménages, du fait de la flambée des prix des produits de grande consommation à l’instar du poisson, du riz, des huiles végétales (huile raffinée, huile de palme), du poulet, de la farine, du sel, des pâtes alimentaires ou encore du pain, les autorités camerounaises à travers le ministère du Commerce (Mincommerce), ont décidé de prendre le taureau par les cornes il y a un peu plus d’un an pour éviter au pays une autre crise alimentaire, à l’instar de celle de février 2008 qui avait abouti aux émeutes de la faim. En effet, au cours d’une conférence de presse donnée le 31 mars 2022 au siège de son département ministériel à Yaoundé, dans le but de présenter à la presse les solutions envisagées par le gouvernement pour lutter contre la vie chère, le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana n’était pas passé par quatre chemins pour décrire la gravité des choses. « La situation est difficile et elle le sera probablement davantage dans les semaines et mois à venir. Cela nous impose de nous serrer davantage les coudes, de revoir nos façons de faire, de revisiter nos habitudes alimentaires et, en un mot, de nous adapter à ce nouveau monde qui nait sous nos yeux souvent incrédules », avait lancé le patron du Mincommerce. Ce dernier avait d’ailleurs déjà tiré la sonnette d’alarme deux mois auparavant, lorsqu’il écrivait à la Directrice générale de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), pour l’appeler à « déréguler sans précédent les échanges commerciaux internationaux » face au renchérissement des cours des matières premières, la hausse vertigineuse des prix des produits alimentaires et l’explosion du coût du fret maritime. A présent, l’Institut national de la statistique (INS) a confirmé les craintes de Luc Magloire Mbarga Atangana en indiquant en février dernier que le niveau général des prix des divers produits a connu une augmentation conséquente de 6,3% en 2022 contre 2,3% en 2021. La bataille contre la vie chère est donc résolument engagée par l’Etat du Cameroun, et c’est logiquement le Mincommerce qui a été placé aux avant-postes, compte tenu de ses missions régaliennes. Le point dans ce dossier du Financier d’Afrique.

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