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Advans Cameroun se penche sur la situation des femmes

A cet effet, un webinaire a été organisé le 20 août dernier sur le thème : « les défis de la femme dans le monde du travail ».

Inspirer la jeune génération, valoriser le travail des femmes, se doter des outils afin de mieux concilier sa carrière et partager des expériences. Ce sont là les objectifs du Programme « Femme », initié par l’institution financière Advans Cameroun. La microfinance a ainsi réuni le 20 août 2021, quelques femmes dans le cadre de ce programme.

Elles ont échangé sur le thème : « les défis de la femme dans le monde du travail. » Un thème important, selon Bel Lauretta Tene, promotrice du magazine « Les dirigeantes », dans la mesure où « l’on connait les nombreux défis auxquels les femmes sont confrontées au quotidien ». Parlant de ces défis, elle liste : le manque de confiance en soi ; les conflits, la gestion de la gente masculine ; l’équilibre vie privée et vie professionnelle ; la problématique de l’insertion professionnelle pour les femmes et entrepreneures ; le harcèlement moral et sexuel et la discrimination dans le monde du travail. « La confiance en soi est l’un des freins à l’épanouissement des femmes. Cependant il faut noter que ce n’est pas le cas pour toutes les femmes », indique Bel Lauretta Tene.

Pour Pauline Maboa, cheffe d’entreprise, par ailleurs directrice générale de Client Sarl et Bio Camer Sarl, c’est une caractéristique qu’elle maitrise à la perfection. Etant donné que la confiance en soi est cruciale dans le monde des affaires, elle appelle plutôt les femmes à avoir confiance en elles. De manière « à oser, à rester débout pour atteindre leurs objectifs ».

Le nouvel indice, présenté dans le rapport « Les Femmes, l’Entreprise et le Droit 2019 : une décennie de réformes », évalue les étapes importantes de la vie professionnelle d’une femme, du premier emploi à la pension de retraite, ainsi que les protections juridiques associées à chacune de ces étapes. Les données couvrent une période de dix ans, chacune des 187 économies analysées étant notée en fonction de huit indicateurs. Ce rapport indique que la parité hommes-femmes est un processus de longue haleine qui exige une volonté politique affirmée et des efforts concertés des gouvernements, de la société civile et des organisations internationales notamment. Et, dans ce processus, les réformes juridiques et réglementaires constituent une première étape fondamentale.

D’après ledit rapport, la région de l’Afrique subsaharienne détient le record du nombre de réformes en dix ans, avec plus de 71 textes. Si cette évolution s’explique en partie par le grand nombre d’économies constituant la région, elle témoigne néanmoins des progrès enregistrés depuis dix ans. Plus de la moitié des réformes adoptées concernent l’accès à l’emploi et le mariage. Dans ces deux indicateurs, les améliorations les plus notoires ont trait aux lois relatives à la violence à l’encontre des femmes. Cinq économies d’Afrique subsaharienne ont adopté des lois contre le harcèlement sexuel au travail et les violences domestiques.

Le rapport révèle cependant que nombre de femmes continuent de se heurter à des lois et des réglementations discriminantes à toutes les étapes de leur vie professionnelle : 56 économies (toutes régions du monde et tous niveaux de revenu confondus) n’ont adopté aucune réforme en dix ans pour améliorer l’égalité des chances entre les sexes. La gestion d’actifs, un domaine de l’indice qui examine les inégalités entre les femmes et les hommes en matière de droits de propriété, est particulièrement à la traîne.

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