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Afriland First Bank sensibilise ses clients importateurs et exportateurs

La banque a réuni le 8 décembre 2021 à Douala, les acteurs du commerce extérieur pour les édifier sur la nouvelle règlementation des changes, ainsi que l’application des instructions de la Beac dans l’exécution et le dénouement des transactions en devise.

«Commerce international by Afriland : célérité et conformité réglementaire ». C’est le thème de la 5è édition du Customer information meeting (CIM). Un concept développé par Afriland First Bank pour répondre au besoin d’une plateforme « corporate » dédiée à l’animation commerciale. Cette plateforme réunit à périodicité régulière des clients retenus selon leurs secteurs d’activités et leurs centres d’intérêts. Pour cette 5ème édition, la dernière de l’année 2021, la banque panafricaine a choisi de mettre l’accent sur la réglementation de changes en indexant essentiellement les acteurs du commerce extérieur.

C’est donc une thématique qui tombe à point nommé au regard des changements effectués au niveau des transactions financières définies par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). « Depuis quelques années, la menace de crise sur la monnaie locale a emmené la Beac à faire des modifications sur la monnaie d’échanges, et ces modifications ont apporté des contraintes absolument importantes sur l’ensemble des opérateurs économiques. Il était nécessaire pour nous de les informer sur ces modifications de manière à fluidifier les transactions que nous pouvons avoir avec eux et réduire les délais, je crois que c’est le problème le plus important auxquels les importateurs et exportateurs font face à ce jour », fait savoir, Hervé Ayissi, directeur du leasing et de l’affacturage, représentant de la First Bank à cette rencontre.

DELAIS

En effet, les délais de traitement sont cruciaux dans les opérations bancaires. D’après la réglementation en vigueur, « les ordres de virement liés aux transferts sont émis dans les deux jours ouvrés, suivant le dépôt de la demande par le client aux guichets de l’établissement de crédit, sous réserve que toutes les conditions soient réunies par celui-ci et le client ». Selon Afriland First Bank, ce qu’il faut savoir c’est que, si la banque règle elle-même la transaction avec ses disponibilités, le délai est égal à la différence entre la date de dépôt et celle de l’instruction de règlement adressé au correspondant. Et si la banque recours au préfinancement de la Beac, le délai est celui compris entre la date de dépôt de l’ordre du client et celle de la transmission du dossier à la Banque centrale. Autres applications du délai de deux jours ouvrés, « il s’applique également sur la période s’écoulant entre la date d’inscription dans le compte du correspondant des approvisionnements effectués par la Beac, suite à la demande de transfert acceptée et celle de l’ordre de règlement donné par la banque à son correspondant, de plus les ordres envoyés à la Beac ne doivent pas être âgés de plus de 15 jours », précise, Apollinaire Talla, directeur des opérations bancaires de la First Bank.

Pour faciliter les opérations, Afriland a pris quelques dispositions. « Nous avons mis sur pied un ensemble de mesures pour pouvoir aider les exportateurs et importateurs dans les délais en matière de transfert. Premièrement pour les opérations qui passent par notre volant de liquidité, nous avons 48h. En 48h au maximum, les ordres sont déposés et traités. Pour les préfinancements qui passent par la banque centrale et donc les opérations sont supérieures à 50 millions de Fcfa, nous allons à 7 jours, deux jours pour traiter chez nous, deux jours pour obtenir l’accord de la banque centrale et deux jours pour obtenir les devises et à la fin un jour de traitement. Mais s’il arrive peut-être que le dossier ait un problème, les délais peuvent se doubler », explique Apollinaire Talla.

CONTRAINTES

Au niveau du mode de financements, les banques font face à quelques contraintes. Elles sont limitées au niveau du plafond de la demande hebdomadaire qui est de 3 millions d’Euros. Cette demande se fait une fois par semaine et tous les jeudi, le mode opératoire finance les opérations inférieures ou égale à 50 millions de Fcfa, la banque doit produire à la Banque centrale les pièces justificatives de la précédente enveloppe avant de faire une nouvelle demande, les clients n’ayant pas apuré leurs dossiers ne peuvent être financés, les ordres objet de la demande ne doivent pas être âgés de plus de 15 jours. En plus des délais stricts, les clients sont également confrontés à certains problèmes liés à la documentation. « La difficulté que nous avons en notre qualité de transitaire, c’est qu’au niveau du transfert ici, on nous demande de produire des DI d’importations des marchandises, ce que nous ne pouvons pas faire, parce que nous ne sommes pas des importateurs », indique Samuel, transitaire.

Au cours du CIM sur la réglementation de change, la First Bank a réuni autour d’une table ronde, les douaniers, la Beac et experts du secteur pour étayer les chefs d’entreprises sur cette problématique, afin de lever le voile sur les zones d’ombres. Plus de 300 chefs d’entreprises ont pris part à cette rencontre. Pour faciliter la compréhension des diligences y relatives, la First Bank a conçu un guide pratique du commerce extérieur pour ses clients. L’idée étant de mettre à leur disposition des informations nécessaires à cet effet.

QUELQUES CHIFFRES

Au 31 novembre 2021, Afriland First Bank affichait un total Bilan de 1476 milliards Fcfa, contre 1250 au 31 décembre 2020. D’après les responsables de cette banque, elle a consolidé son leadership sur tous les segments, avec plus de 1157 milliards de Fcfa de dépôts collectés, qui traduit la confiance que l’économie fait à la banque Afriland First Bank. « Nous pouvons aussi citer un encours de crédit accordé à l’économie de 847 milliards de Fcfa, ce qui fait de nous la première banque à faire confiance aux entrepreneurs », mentionne le représentant de la banque à la 5è édition du CIM. A l’en croire, ce leadership s’étend également sur le marché des titres publics où la First Bank arrive également en tête avec 364 milliards dde Fcfa e Financement aux Etats de la zone Cemac. Ce qui d’après les responsables de cette banque, signifie qu’Afriland First Bank, est la banque auprès de laquelle les Camerounais portent le plus leur confiance.

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