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Alamine Ousmane Mey présente les prouesses du Cameroun

Lors du Conseil d’administration de l’Unicef tenu en visioconférence le 8 septembre 2021, le ministre de l’Economie a indiqué que le taux de malnutrition infantile est passé de 33% en 2011 à 29% en 2018.

La situation de la malnutrition maternelle et infantile n’est guère alarmante comme le prétendent certaines études faites sur la question. Au cours du Conseil d’administration de l’Unicef tenu le 8 septembre en visioconférence sous le thème : « Nutrition maternelle et infantile : progrès, défis et opportunités dans le monde en mutations », le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, a présenté les prouesses du Cameroun dans le cadre de la lutte contre ce fléau. A en croire le Minepat, dans le cadre du projet dénommé « s’attaquer à la malnutrition des enfants de moins de 5 ans dans les zones affectées par les crises humanitaires au Cameroun », le taux de malnutrition a chuté de 33% en 2011 à 29% en 2018. Et cette performance compte s’améliorer avec les objectifs fixés dans la Stratégie nationale de développement 2030 (SND30) adoptée par le gouvernement en 2020. Et comme le martèle chaque fois les responsables de l’Unicef, « lutter contre ce fléau, c’est contribuer à l’amélioration de la santé et de la survie des enfants, tout en garantissant leurs droits fondamentaux. C’est aussi veiller à ce qu’aucun enfant ne soit laissé de côté ».

Malgré les efforts consentis par le gouvernement et ses partenaires, « force est de constater que la malnutrition demeure toujours un problème majeur de santé publique et un frein au développement du Cameroun », déplore l’Unicef. Une situation regrettée depuis quelques années par le ministère de l’Agriculture et du développement rurale dans différents rapports publiés. Des études réalisées dans quatre régions du pays à savoir l’Extrême Nord, le Nord, l’Adamaoua et l’Est, montrent qu’il faut s’impliquer davantage dans la lutte contre ce fléau. Des 19 départements que comptent ces unités administratives, huit à savoir quatre dans la région de l’Extrême-Nord, trois à l’Est et une dans l’Adamaoua, sont sous pression. Une des étapes intermédiaires entre la normale et le chaos selon les standards internationaux. Une situation qui affecte actuellement plus de 169.500 personnes qui se trouvent en difficulté.

Parmi les facteurs qui aggravent cette situation, il y a la survenance des inondations du fait du retour des pluies, ajoutée à cela la présence des pachydermes tels que des hippopotames dans certaines localités du septentrion ainsi que les zones en situation de crise. « Il faut agir très vite », pensent les responsables du Minader. Et ceux-ci notent pour le déplorer, la hausse de 38% des prix des denrées alimentaires de base comme le maïs, le mil et le sorgho. Il y a également la spéculation organisée par quelques commerçants véreux. Une situation qui accroît la vulnérabilité de ces populations.

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