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Automatisation des péages routiers : Le contrat de partenariat entre l’Etat du Cameroun et Tollcam exécutoire

L’accord y relatif a été signé le 10 juin 2022 par le ministre des Travaux publics et le président de cette entreprise.

Les travaux du projet de construction de 14 péages automatiques peuvent déjà démarrer. Le verrou qui retardait encore ce projet futuriste a été levé le 10 juin 2022, avec la signature par le ministre des Travaux Publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi et le président de Tollcam, Philippe Serain, de l’accord direct et de la convention de collecte des financements. C’était en présence du ministre des Finances, Louis Paul Motaze.

L’entrée en vigueur de ce contrat initialement prévue en novembre 2020, a connu de nombreux reports du fait des négociations laborieuses, et non concluantes entre Tollcam et ses prêteurs. En procédant à cette signature, le Mintp a saisi cette occasion pour inviter l’entreprise « à faire preuve d’efficacité, à respecter scrupuleusement le planning d’exécution des travaux qu’il devra communiquer, à contenir les délais par une meilleure organisation interne, et à enchaîner rationnellement les prestations », précise la note d’information de la cellule de communication du Mintp dont LFA a obtenu copie.

A travers cette signature, le contrat entre dans sa phase de gestion et d’exécution pour une durée de deux ans, sur les sites déjà identifiés et prêts pour le démarrage des travaux. Selon des sources bien informées, les travaux démarreront sur trois sites de la route nationale 3 dans les tous prochains jours. Il convient de préciser que ce projet revêt deux importants types d’enjeux. Le premier concerne le développement des infrastructures routières, avec notamment l’amélioration des équipements et conséquemment du dispositif de collecte des recettes générées par le péage routier. Le second est quant à lui relatif à l’évolution enregistrée dans le financement des projets d’infrastructures à travers les Partenariats public-privé (PPP).

Selon les prévisions faites par le gouvernement sur la base d’un tarif unique fixé à 500 Fcfa, les recettes générées par les 14 postes de péage partiront de 7 milliards en 2021, pour atteindre 53,59 milliards de Fcfa en 2039. Evalués à 36,7 milliards de Fcfa, les travaux de ce projet vont s’effectuer sur les postes de Nsimalen, Mbankomo, Tiko, Edéa, Boumnye-bel, Bayangam, Bafia, Mbanga, Manjo, Bandja, Matazem, Nkometou, Foumbot et Bafou. « Les infrastructures à construire comprennent un système de communication vers les usagers au moyen d’un Site web ; un plateforme de péage de 50m de large en structure de béton de 49 cm ; des ilots séparateurs de voies de 2m de large ; des îlots d’une longueur de 30m ; un auvent métallique avec un toit en frome de V et W ; des entonnements de 50m de part et d’autre de la plateforme avec structure de chaussée souple de 34 cm d’enrobés ;14 bâtiments (R+1) d’exploitation de 124m² chacun ; 3 centres d’entretien de 46m²(Tiko, Mbankomo et Bandja) ; 01 centre d’exploitation et de maintenance de 196m² à Mbankomo ;42000m² d’aires de parking aménagés et espaces marchands dans l’ensemble ; une classification automatique de véhicules en deux catégories (PL-VL) et un système de reporting des données », précise la fiche technique du projet.

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