Un nombre important d'infrastructures ont été construites ou réhabilitées dans l'optique d'augmenter leur capacité pour les rendre plus efficace. Les infrastructures du secteur portuaire et aéroportuaire ont bénéficié d’une révision progressive au cours du premier septennat. LE SYMBOLIQUE PONT D’OZOURI Le pont d’Ozouri, 3ème plus long pont d’Afrique, mesure 4707 mètres. C’est le pont de l’unité nationale qui relie la capitale économique au reste du pays. Les habitants de Port-Gentil et ses environs ont toujours nourri le sentiment de ne pas entièrement faire partie du Gabon car restés jusque-là coupés du reste du territoire. «Des régions, des villes et des villages autrefois enclavés s’ouvrent aujourd’hui au reste du pays, comme en témoigne ce pont […] Construisons ensemble ces ponts pour nous rapprocher
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RÉSEAU ROUTIER : UN DÉSENCLAVEMENT RÉEL DU PAYS Au cours des deux septennats du président Ali Bongo Ondimba, le développement des infrastructures routières a contribué à résoudre les problèmes de désenclavement du Gabon, de facilitation des déplacements des personnes et des biens ainsi que celui de la diversification économique. On note cependant que c’est au cours du premier septennat 2009-2016 que beaucoup de chantiers ont été réalisés, la crise pétrolière de 2016 ayant asséché les caisses de l’Etat durant le second mandat. Durant le premier septennat, 672 kilomètres de routes bitumées ont été construites et finalisés sur 11 tronçons routiers, soit une augmentation de 75% du réseau routier national qui était déjà bitumé. Ces nouvelles infrastructures routières ont permis de relier
Zone économique spéciale de Nkok
Un an après son arrivée au pouvoir, le président Ali Bongo dans son soucis de booster la transformation locale du bois, a initié la création de la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok en 2010. La première phase de cette joint-venture détenue à 40% par l’Etat gabonais et 60% par le groupe Olam Gabon, a nécessité un financement de 240 milliards de Fcfa. Une somme qui a permis la construction, de 15 km de routes de 2 à 6 voies, l’installation de 61 pylônes pour la ligne haute tension reliant la ZES à la centrale thermique d’Alénakiri (70 MW), 343 pôles basse tension, une station électrique principale et cinq sous-stations, 462 réverbères, 11 km de canalisation d’eau, 2 réservoirs d’eau
BILAN ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DES 14 ANS D’ALI BONGO AU POUVOIR
Le Président Ali Bongo Ondimba, s’apprête à briguer un mandat de 5 ans à la tête du pays le 26 août prochain, après deux premiers septennats qui n’auront pas été de tout repos pour le successeur de Bongo père. Même comme beaucoup reste à parfaire dans un pays qui a longtemps prospéré uniquement grâce à sa manne pétrolière, de nombreuses réalisations sont à mettre à l’actif du président du Parti démocratique gabonais (PDG). Il faut reconnaitre que la chute des cours du pétrole à partir de mi 2014 a grandement freinée les initiatives économiques du chef de l’Etat gabonais. Si on ajoute à cela la crise sanitaire liée au Covid-19 qui s’est déclenchée en début d’année 2020 avec à la
La place de l’économie numérique dans la SND30
Développement des infrastructures des communications électroniques, parachèvement des travaux de pose de fibres optiques, digitalisation complète de l’administration publique sont entre autres priorités. Le Cameroun implante depuis pratiquement trois ans, sa Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30). Suite logique du Document de stratégie pour la croissance et l'emploi (Dsce), nouvelle boussole économique du Cameroun ambitionne de faire de lui un pays industrialisé, en procédant notamment à une transformation structurelle de l’économie locale. Conscient du rôle qu’occupent désormais les Technologies de l’information et de la communication (TIC) et notamment l’économie numérique dans le développement socio-économique d’un pays, le gouvernement camerounais a accordé dans la SND30, une place primordiale à ce secteur qui doit encore malheureusement faire face à plusieurs difficultés, notamment la grande
Des progrès notoires dans la connexion par fibre optique
Outre le câble sous-marin South Atlantic Inter Link qui relie le Cameroun au Brésil depuis 5 ans, le pays bénéficie déjà du projet Central African Backbone (CAB) qui vise à connecter les Etats d’Afrique Centrale. Lors de la mise en service des deux premiers points d'accès internet du Cameroun le 27 octobre 2020, le ministre des Postes et télécoms, Minette Libom Li Likeng, avait annoncé lors de la cérémonie qui se déroulait à Yaoundé, « qu’au cours des prochaines années, le gouvernement a pour ambition de généraliser l’accès large bande pour les citoyens, les entreprises et les ménages, notamment en poursuivant l’extension du backbone national pour accroitre les 20 000 km à 25 000 km de linéaire». A travers cette initiative,
Le numérique comme catalyseur
C’est un vecteur clé dans la création d’emplois, la facilitation de l’accès à l’information, le développement du commerce, ou encore l’amélioration de l’éducation. Le numérique constitue aujourd'hui, un véritable catalyseur de croissance économique dans les pays développés et émergents. Il est en même temps un outil d'aide à la formalisation des stratégies de développement, en vue de l’amélioration de la qualité de vie des populations, en particulier celles résidant dans les régions les moins développées et les zones enclavées. A titre d’exemple, au plus fort de la crise sanitaire liée à la Covid-19 qui a secoué la planète à partir de 2020, le numérique a prouvé son caractère essentiel. Il est donc clair que le digital est devenu en quelques années,
Les grandes enjambées du digital au Cameroun
Sous la conduite du ministre, le Minpostel se lève et se couche tous les jours sur le numérique dont l’impact est avéré sur le développement du pays. Les technologies de l'information et de l'information (TIC) représentent désormais le monde, un moteur de croissance économique et du développement social qui facilite la communication, l’innovation, la recherche scientifique et la transformation des entreprises. Ainsi, dans le cadre de la politique de développement socioéconomique du président Paul Biya, qui vise à atteindre l’émergence à l’horizon 2035, le Cameroun a fait de l’économie numérique il y a une dizaine d’années, l'un des leviers de sa croissance. Dans le but d’accompagner la transformation digitale de toute la société camerounaise, le gouvernement s’appuie sur le ministère des
Les actions phares à mener sur la période 2024-2026
L’universalisation de l’enseignement fondamental, la couverture santé universelle ainsi qu'un fonds pour les populations vulnérables en sont quelques-unes. pour le gouvernement, la mise en place complète des transferts de compétences, dans les domaines notamment de l’éducation et de la santé, permettra d’achever la configuration institutionnelle dans ce secteur, donnant ainsi davantage de visibilité à l’évaluation des ressources engagées. Il sera aussi question de finaliser les modalités d’universalisation de l’enseignement fondamental pour un cycle de 8 ans. L’adéquation entre la capacité d’accueil et la qualité de l’offre avec la demande dans les différents sous-secteurs du secteur social représente aussi un défi majeur. Les objectifs majeurs de la SND30 en relation avec la situation actuelle de la formation professionnelle et le chômage des
Priorité aux infrastructures, l’agriculture et l’industrie
L’Etat compte y injecter d’importantes ressources financières entre 2024 et 2026. pour le prochain triennat (2024-2026), priorité sera accordée à la prise en compte de la cohérence et de l’interdépendance des projets dès la phase de conception, l’amélioration de la détermination des coûts de production des infrastructures, l’établissement d’une priorisation dans la construction des infrastructures publiques ; la définition d’une politique d’entretien et de rénovation des infrastructures publiques, et la valorisation des approches project-finance limitant l’exposition de l’Etat aux risques financiers. Dans le secteur rural, les mécanismes permettant le décollage du secteur agricole devraient urgemment être mis en branle de manière à permettre aussi aux industries agroalimentaires de disposer de la matière première nécessaire à l’accroissement de leur production. Dans ce cadre,