Outre le manque d’éducation des populations à l’acception du numérique, l’on déplore le difficile accès à l’internet, l’absence d’un véritable cadre règlementaire et le manque de formation des acteurs. Malgré les nombreux privilèges qu’elle offre, la digitalisation bancaire rencontre encore de nombreux obstacles qui entravent son essor en Afrique et particulièrement au Cameroun. Le premier frein est d’ordre comportemental, notamment en matière d’éducation des populations à l’acceptation du digital. « Aujourd’hui nous avons encore beaucoup de Camerounais qui préfèrent avoir leur argent gardé dans une caisse à la maison au lieu d’un compte bancaire, ou alors s’aligner pendant des heures devant un guichet pour payer sa facture, soit demander son solde alors qu’il est possible de le faire sur l’un de
Interview
La Cosumaf sensibilise les investisseurs sur les nouveaux instruments financiers
C’était au cours de la Semaine internationale de l’investisseur Cemac qu’elle a organisée à Douala dans l’objectif de donner au public les clés de compréhension des concepts financiers, afin de mieux l’informer pour mieux le protéger. «Il faut reconnaitre que la culture financière est encore faible dans tous les pays de la Cemac. Cette carence a des conséquences négatives sur la protection de l’investisseur… Il est nécessaire qu’une éducation financière collective se ressente avec acuité par ces temps d’innovation affolante… ». Tels sont les propos de Dieudonné Evou Mekou, vice-gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). Il s’exprimait ainsi le 12 octobre 2021 à Douala, lors de la semaine internationale de l’investisseur de la Cemac. La rencontre qui s‘est
Quels métiers pour accompagner l’industrialisation ?
La convention signée le 6 octobre dernier à Yaoundé entre DTA et le Minefop, vise la création d’un environnement adapté aux enjeux de la transformation structurelle de l’économie camerounaise. En paraphant la convention de partenariat avec le ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle (Minefop), le 6 octobre 2021 à Yaoundé, la Digital Transformation Alliance (DTA) entend créer un environnement de formation technique, professionnel adapté aux enjeux de la transformation structurelle de l’économie camerounaise. « Quand on parle d’industrialisation, il faut de nouveaux métiers que nous n’avons pas aujourd’hui. Cette convention va nous permettre d’avoir un environnement propice à la création de ces nouveaux métiers et d’accompagner la création des contenus également, sans oublier de nouveaux types de formations par
Le gouvernement projette 5 892 milliards de Fcfa pour 854 projets
Cette ambition a été dévoilée au cours du lancement des Conférences élargies de programmation budgétaire et de performance associée qui s’achèvent le 31 août 2021 à Yaoundé. L’on est désormais fixé sur les actions du gouvernement au cours des trois prochaines années. A la faveur du lancement des Conférences élargies de programmation budgétaire et de performance associées et co-présidé le 23 août 2021 par le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey et le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, les ambitions du gouvernement en matière de projets ont été dévoilées. Selon le Minepat, le Cameron table pour cette période sur une enveloppe de 5 892 milliards de Fcfa, dont 4 052 milliards
Une première conséquence du désordre urbain
Dans un communiqué du 16 juillet 2021, Roger Mbassa Ndine, le maire de la ville de Douala en a tiré la sonnette d’alarme. Sur 34 carrefours à feux de signalisation installés dans la capitale économique du Cameroun, Douala, plus d’une quinzaine étaient en arrêt depuis le 16 juillet dernier. Le triste constat a été fait par Roger Mbassa Ndine, le maire de ladite ville. Une situation qui est le fait « des actes de vandalisme et de vol sur les armoires de commande qui sont très souvent remplacées, mais subissent aussitôt la récidive », déplore-t-il. Une situation qui entraîne des conséquences dommageables pour les usagers de la route en particulier et les populations en général. Ce phénomène n’est pas que l’apanage
Les missions assignées à la Régie
La structure doit offrir au PAD les services à caractère techniques et commerciaux. La mise en service de la Régie délégué du dragage (RDD) est l’aboutissement d’un processus mené par le Port autonome de Douala (PAD), dans l’optique de réduire les coûts de dragage du chenal d’accès au port de Douala Bonabéri. L’objectif stratégique du PAD de passer au système de Dragage en régie est de nationaliser cette activité afin d’une part, de rétablir la souveraineté de l’Etat du Cameroun sur l’entretien de la principale autoroute d’accès et de sortie des biens de notre pays et d’autre part, de réduire les charges d’exploitation du PAD, tout en optimisant les activités relevant du service public. La mission assignée à la RDD est donc
Un programme pour accroître la représentativité des femmes
Dénommé Womentor, il a été lancé à Yaoundé le 23 juin 2021 en présence des membres du gouvernement, le secteur public et les partenaires au développement. Accroître la représentativité des femmes dans tous les secteurs économiques tout en créant une nouvelle génération de leaders et dirigeantes féminines africaines. Tel est l’objectif visé par le « Womentor », un programme à elles dédié. Il a été lancé officiellement le 23 juin 2021 à Yaoundé au cours d’une cérémonie qui a connu la présence des membres du gouvernement camerounais, du patronat, de certains diplomates, des partenaires au développement à l’instar de la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), etc. Les interventions significatives de Robert Masumbuko,
CCA Bank exprime ses performances
Trois ans après l'obtention de son agrément de banque universelle, cette institution financière jadis microfinance a réussi sa mutation au point de tutoyer les multinationales sur le terrain de la performance. Créé en 1997 sous la forme de microfinance, le Crédit communautaire d’Afrique (CCA) d’alors, a progressivement gravi les échelons pour devenir une banque le 30 mai 2018. Une première dans le secteur financier en Afrique centrale. Cette transition s’est effectuée au bout d’un long processus qui a vu la mise en place d’un plan stratégique bien affiné sous l’encadrement des autorités financières (ministère des Finances, Beac, Cobac) qui veillent aux activités du secteur bancaire. Arrivée comme 15è banque dans le secteur au Cameroun, elle a directement pris la première place en
Les responsables d’EMF à l’école de la bonne gouvernance
Un forum a été organisé la semaine dernière à Douala à l'intention des présidents des conseils d'administration, directeurs généraux et directeurs généraux adjoints de ces structures. Le règlement Cobac du 24 octobre 2017, relatif à la gestion d’entreprises dans les Etablissements de microfinance (EMF) est clair. Ce dispositif réorganise « profondément » le cadre juridique de la gouvernance des EMF. Mais dans certaines structures, cette loi n’est pas respectée. C’est pourquoi, Microfinance Academy a réuni à Douala, le 25 mars 2021, environ 40 responsables d’EMF, dont des présidents du conseil d’administration (PCA), directeurs généraux (DG), directeurs généraux adjoints (DGA) et autres administrateurs. Les objectifs de cette rencontre étaient : permettre aux administrateurs et aux dirigeants sociaux d’acquérir des connaissances sur leurs obligations,
Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la planification et de l’Aménagement du territoire
Dans cette interview accordée à notre confrère Défis Actuels dans son édition N° 567, le minepat expose la stratégie du gouvernement pour promouvoir l’import-substitution au Cameroun. «Le gouvernement a entrepris des mesures visant l’accompagnement des produits camerounais » Monsieur le ministre, le Chef de l’Etat a maintes fois exhorté les populations à produire et consommer camerounais. Quelles sont les politiques mises en place pour promouvoir cet élan ? Consommer et inciter à consommer les produits locaux permet d’encourager la production locale et surtout le respect des bonnes pratiques et normes exigibles par les producteurs. Toute chose qui crée une dynamique de développement dans les branches de production. De ce fait, les revenus des producteurs augmentent, l’administration fiscale collecte davantage, le déficit commercial se