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Christophe Bobiokono, directeur de publication du journal Kalara, sur la responsabilité de l’Etat sur les dérives de la presse, In STV.

Je prends l’information dans une société comme le sang dans un organisme humain. Si votre sang est pollué vous courez vers la mort. Si l’information qui circule dans une société est de mauvaise qualité, les décideurs ne peuvent pas prendre de bonnes décisions, les citoyens ne peuvent pas prendre de bonnes décisions. C’est une société qui court à sa perte. Que la désorganisation du secteur de la presse en soit au niveau où on la décrit, signifie bien que l’Etat qui est quand même le régulateur n’a pas encore choisi qu’on ait une presse de qualité, une presse de poids dans notre pays. Je pointe directement l’Etat. Je pense que quand vous regardez aujourd’hui le secteur de l’audiovisuel, il n’y a aucune entreprise qui a une licence. Mais c’est l’Etat qui doit délivrer les licences. Evidemment pour délivrer les licences, on doit tracer un cadre et ne doivent survivre dans l’espace public que ceux qui peuvent respecter les exigences qui sont décrites dans ce cadre-là.

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