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Crise du logement : Les pistes de solution de la SIC

Elles ont été évoquées le 27 juin dernier à Yaoundé par son directeur général adjoint au cours d’une conférence organisée dans le cadre du Salon de l’action gouvernementale (Sago).

« La relance de la production des logements », thème de la conférence animée le 27 juin dernier à Yaoundé par le directeur général adjoint de la Société immobilière du Cameroun (SIC), semble être l’unique solution pour combler le déficit de 2,2 millions enregistré en ce moment. C’est ce qu’a indiqué Faustin Clovis Noundjeu, le directeur général adjoint de cette société à capitaux publics au cours d’une conférence organisée dans le cadre de la 11ème édition du Salon de l’action gouvernementale (Sago). Pour construire 30.000 logements sociaux et 10.000 de haut standing comme projetée par sa structure afin de réduire le déficit qui croit de 100.000 par an, il faut une conjonction de plusieurs facteurs impliquant différentes administrations ainsi que les partenaires financiers et le secteur privé.

Pour la SIC, il est plus qu’important de faire appel aux technologies les plus adaptées via l’industrialisation pour surmonter ce challenge. Mais pour y parvenir, il faut d’abord résoudre le problème foncier selon le DGA de cette structure. « Que ceux qui sont censés mettre les terres à disposition pour la construction des logements le fasse », a-t-il martelé. Par conséquent, la reconstitution et la sécurisation du patrimoine foncier de l’Etat sont plus que jamais des impératifs. Une fois que cela sera fait, il faudra ensuite renforcer le fonds de roulement de la SIC à travers l’augmentation de ses capitaux propres. Cela lui permettra d’avoir un financement adapté à son mode de production selon ses responsables. Ces derniers disent être très souvent refoulés par les banques commerciales qui préfèrent octroyer des crédits à court ou moyen termes. Or, son mode de production inclut le long terme.

En outre, cette société sollicite des pouvoirs publics, un allègement de la charge fiscale. Car selon elle, cette dernière est à la base du coût élevé des logements tant décrié par les locataires. Aussi, elle plaide pour une accélération des procédures juridico-administratives afin de tordre le cou à la sous-location qui mine le bon fonctionnement des camps SIC. Cette dernière entend également compter sur la diaspora et les partenaires au développement pour réussir ses missions, même si elle pense que le secteur privé devrait également y être associé. C’est dans ce sillage qu’elle souhaite nouer un partenariat avec la diaspora en vue de la recherche des financements et des partenaires. Selon Faustin Clovis Noundjeu, des partenariats sont déjà en cours avec notamment Shelter Afrique qui a financé 2 projets de la SIC, mais aussi avec Infracom, Cimencam, la Mipromalo et l’Onu-habitat.

Des Projets en cours

Déclinant la politique de la SIC au cours des prochaines années, son DGA a déclaré qu’il va s’agir de mettre l’emphase sur la production des logements locatifs par rapport à ceux destinés à la vente. Elle entend porter les 300 logements actuels du camp de Nlongkak à Yaoundé, à 1500 tout en poursuivant la mise en œuvre du projet dénommé « terre-ciment » de Garoua en partenariat avec Cimencam et la Mipromalo, la résidence « Fébé » de Bastos (112 appartements), ainsi que la construction de 2 tours de 86 appartements à la Cité verte, 300 logements à Sangmélima dans la région du Sud, 544 à Bertoua-Gbegbo à l’Est, 3 tours d’environ 380 logements au lieu-dit marché des fleurs à Douala, sans oublier la construction de 2000 logements à Bangangté dans la région de l’Ouest grâce au partenariat avec l’Université des montagnes (UDM) et à Limbé dans le Sud-Ouest.

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