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De nouveaux axes de coopération en perspective

Ils ont été définis au cours des consultations intergouvernementales entre les deux pays tenues les 9 juin 2021 à Yaoundé.

Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, et le chef de Division Afrique centrale du ministère Fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ), Dr Simon Koppers, ont coprésidé le 9 juin 2021, les consultations intergouvernementales entre les deux pays. C’était en présence de l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne (RFA) au Cameroun, Corinna Fricke. Au terme de ces échanges, les nouveaux axes prioritaires de coopération entre les deux pays ont été définis. Il s’agit de la lutte contre la corruption, le respect des droits de l’Homme et la bonne gouvernance, les investissements privés, dans l’optique de créer plus d’emplois pour les jeunes. En matière de bonne gouvernance par exemple, il est attendu du Cameroun qu’il continue à mettre en oeuvre, les réformes pouvant accélérer le développement inclusif. A ce titre, la poursuite de la décentralisation s’avère nécessaire.

Désormais, la coopération germano-camerounaise sera pilotée par un outil dénommé « BMZ » 2030. Le nouvel outil qui servira de boussole, vise à éradiquer la pauvreté et la faim. Il s’agira également de mettre en oeuvre l’agenda 2030 des Nations unies et ses 17 Objectifs de développement durable (ODD). Cet instrument épouse d’ailleurs la vision contenue dans la Stratégie nationale de développement 2030 du Cameroun. Cet outil de planification qui fait suite au Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce) arrivé à son terme en décembre 2019, ambitionne de procéder à la transformation structurelle de l’économie camerounaise en opérant des changements fondamentaux dans les structures productives, industrielles, financières, administratives, sociales et environnementales, afin de favoriser une croissance économique forte, une prospérité partagée, un développement endogène et inclusif tout en préservant les chances des générations futures.

Il convient de rappeler que l’élaboration du BMZ a ainsi conduit à la réduction du nombre des pays partenaires avec qui, l’Allemagne va entretenir une coopération publique directe, la faisant passer de 85 à 60 pays.

Les discussions entamées le 9 juin dernier vont se poursuivre à travers des réunions techniques entre les responsables des deux pays. Les résultats de ces échanges serviront d’orientation aux prochaines négociations germano-camerounaises prévues à la fin de cette année.

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