La seule solution qui nous reste est un fédéralisme très fort, proche de la confédération, comme prix à payer pour retrouver la paix. On ne peut pas faire autrement ! Voilà mes conclusions qui relèvent de la simple analyse des faits. Et ces faits confortent mes mises en garde d’il y a 5 ans, quand j’expliquais aux Camerounais que la décentralisation qui était une bonne solution dans les années 2000 était désormais obsolète, et qu’il fallait immédiatement aller dans un fédéralisme mieux contrôlé par le gouvernement. Une fois de plus, ce n’est pas moi qui fabrique le fédéralisme au Cameroun ! Je ne fais qu’annoncer ce qui va se passer, afin d’anticiper et de prendre de bonnes mesures à temps. Et je vous prie d’accepter cette évolution qui sera inéluctable. On n’y peut absolument rien et les pleurs ne peuvent infléchir l’inflexible cours des événements !