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Financements extérieurs : Les Partenaires techniques et financiers outillés sur les réformes de la budgétisation

C’était à la faveur d’un atelier organisé le 27 septembre 2022 par le ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire.

Inscrits systématiquement dans le Budget d’investissement public (BIP), les projets à financement extérieur font souvent l’objet des dépenses sous-jacentes. C’est pour lever l’équivoque sur cette pratique, qu’une nouvelle approche de budgétisation des dépenses d’investissement public issues des ressources extérieures, a été mise en place par le ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat).

En effet, à la faveur d’un atelier de sensibilisation organisé le 27 septembre 2022, les Partenaires techniques et financiers (PTF) se sont d’appropriés cette réforme dont l’étude a été initiée par le Projet d’amélioration de l’efficacité de la dépense publique et du système statistique (Peps). Selon le directeur général de la programmation des investissements publics qui présidait les travaux, cette importante réforme vient s’ajouter à celles qui ont été entreprises depuis 2018. « Toutes ces réformes mises ensemble avec cette nouvelle approche de budgétisation des ressources sur financements extérieurs, vont certainement nous amener à avoir un rendement du capital fixe plus élevé et probablement nous faire progresser un peu plus vite sur cette ambition, qui est de transformer structurellement notre économie dans la perspective d’atteindre notre statut de nouveau pays industrialisé à l’horizon 2035 », a expliqué Isaac Tamba.

L’étude réalisée a permis de constater que les projets sur financement extérieur sont systématiquement inscrits au BIP, indépendamment de la nature de la dépense. En présentant les résultats, le consultant, Jackson Ngwa Edielle a indiqué que sur les projets financés en 2020 et 2022, moins de 15% des financements extérieurs inscrits au BIP relevaient des dépenses courantes qui ne permettaient pas de générer le capital physique. « L’étude propose donc un nouveau mécanisme qui va permettre d’inscrire les dépenses sur financement extérieur, dans le bon chapitre budgétaire et dans la bonne section budgétaire », a précisé le consultant.

Pour Guy Raymond Nkou, sous-directeur de la préparation du BIP au Minepat, l’idée est de voir comment apporter des corrections lors des prochains engagements, afin de permettre non seulement que ces dépenses ne figurent plus dans le BIP, mais également de renforcer les prévisions du gouvernement en matière de politiques publiques.

Au terme de l’atelier, quelques recommandations ont été formulées, à savoir : le renforcement de l’efficacité de l’investissement public ; la traduction du niveau réel du BIP en adéquation avec la formation brute du capital fixe attendu pour la transformation structurelle de l’économie ; l’amélioration, l’harmonisation et la présentation dans les conventions de financement des ressources à mobiliser ; ainsi que les principaux résultats attendus au terme de la mise en œuvre du projet. Tout ceci visant à garantir une meilleure évaluation du niveau des dépenses du BIP.

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