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Inclusion financière : Le rôle des banques mis en exergue lors de la Journée Ecobank

Profitant du mois dédié à cette cause, elles sont invitées à se rapprocher des populations exclues de leurs services de base.

La journée Ecobank édition 2022 qui se célèbre dans quelques jours, sera dédiée à la promotion de l’inclusion financière. Ainsi en a décidé la banque panafricaine. L’initiative s’inscrit dans le cadre du mois dédié à la promotion de l’inclusion financière sous le thème : «Ne laisser personne pour compte». A cet effet, elle entend cibler de manière spécifique les femmes et les jeunes en particulier ceux vivant dans des zones marginalisées.

D’après les données de la banque, 62% des non-bancarisés en Afrique vivent en zone rurale. Les jeunes adultes dont l’âge se situe entre 15 et 24 ans en constituent près de 40% des non bancarisés. « Si l’on est jeune en zone rurale, il y a de fortes chances que l’on soit exclu financièrement. Grâce à la journée Ecobank, nous ne laisserons personne pour compte », a-t-elle indiqué. Pour inciter les uns et les autres à l’épargne, la banque leur propose la « méthode 50/30/20 » pour mieux gérer leur budget et réduire leurs dépenses. « 50% pour subvenir à vos besoins quotidiens comme les courses essentielles, le paiement des factures, 30% pour vos envies, c’est-à-dire ces petits plaisirs qui rendent votre vie agréable, et 20% pour votre épargne pour l’investissement et/ou pour une assurance spéciale », suggère Ecobank. Pour mener à bien cette campagne, elle travaille en partenariat avec l’ONU Femmes pour davantage d’impact.

Le rôle des banques

L’inclusion financière consiste notamment à rapprocher les personnes non bancarisées du système bancaire. « Sa promotion est un enjeu pour lequel les banques ont bien évidemment un rôle à jouer. On est considéré comme non bancarisé lorsqu’on ne possède pas de compte bancaire, qu’on n’a pas ou peu accès aux services financiers, ou qu’on utilise principalement les espèces faute d’avoir accès autres moyens de paiement », expliquent les experts de la finance. Promouvoir l’inclusion financière revient à permettre à toute personne l’accès aux services financiers de base tels que la possibilité d’ouvrir un compte bancaire, d’accéder aux moyens de paiement adaptés à ses besoins, et l’accès au crédit. Sur ce dernier volet, les banques font déjà des efforts.

Selon une étude récente de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), les crédits aux particuliers se sont élevés à 274,7 milliards Fcfa, soit 13,3 % du total des nouveaux financements accordés, en baisse de 14,0 % par rapport au troisième trimestre 2021. Les grandes entreprises et les PME, ont concentré respectivement près de 59,2 % et 19,50 % des prêts accordés, représentant 1 220,4 et 402,3 milliards Fcfa. Les banques ainsi que d’autres acteurs à l’instar des fondations, des organismes non gouvernementaux (ONG) et bien d’autres, contribuent à cet objectif de multiples manières. Par conséquent, on assiste au développement de services bancaires alternatifs (via les services postaux, par exemple), mais aussi à la création d’institutions de micro-finance pour financer de petits projets d’insertion. Un bon moyen de renforcer l’économie quand les petits entrepreneurs n’ont pas accès au financement bancaire classique, notamment dans les pays en voie de développement. L’argent mobile sur les téléphones portables (mobile banking) est également très diffusé, notamment sur le continent africain. Cela participe également à l’inclusion financière tant souhaitée.

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