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Afrique centrale : La Beac révise son Budget 2022

Il a été arrêté en recettes à 463 milliards de Fcfa et en dépenses à 366 milliards de Fcfa.

Réuni en session ordinaire le 5 octobre 2022 sous la présidence d’Hervé Ndoba, ministre des Finances et du budget de la République Centrafricaine (RCA), le Conseil d’administration de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), a approuvé le budget révisé de l’institut d’émission au titre de l’exercice 2022. Il a été arrêté en recettes à la somme de 463 milliards Fcfa et en dépenses à la somme de 366 milliards de Fcfa, dégageant ainsi un excédent prévisionnel de 97 milliards de Fcfa en progression par rapport aux prévisions initiales.

Ensuite, le Conseil d’administration a adopté le rapport du Comité d’audit au titre du troisième trimestre 2022. De même il a pris connaissance de la note de présentation de la Banque et a pris acte du rapport d’information du Comité d’audit relatif au processus de recrutement des agents d’encadrement supérieur, processus qui sera finalisé en se fondant sur les critères liés au mérite, à l’équilibre sous régional et au genre.

Analysant l’état de la conjoncture économique et financière des Etats membres de la Cemac en 2022 ainsi que les perspectives à court terme, le Conseil d’administration a noté un rebond des activités économiques, en relation principalement avec le dynamisme de tous les secteurs d’activités et l’évolution favorable des termes de l’échange de la Cemac. Il s’est toutefois préoccupé de la persistance des tensions inflationnistes liées principalement aux risques extérieurs induits par les conséquences de la crise ukrainienne, ainsi que par les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondial. Dans ce contexte, le Conseil d’administration a salué les décisions du Comité de politique monétaire (CPM) visant à contenir les pressions inflationnistes dans la Cemac. Il encourage les Etats à soutenir le rythme de la reprise qui se met en place progressivement, en usant de l’espace budgétaire résultant des cours favorables du pétrole brut afin de renforcer l’investissement public, améliorer la viabilité de la dette, et poursuivre les réformes structurelles et la diversification économique.

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