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La Beac veut évaluer les banques

L’institution a lancé un appel d’offres pour une assistance à maîtrise d’oeuvre (Amoe) en vue du développement d’un outil d’automatisation des « stress test » macro prudentiels dans la zone.

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour le recrutement d’un consultant pour une assistance à maîtrise d’oeuvre (Amoe) en vue du développement d’un outil d’automatisation des « stress test » macro prudentiels dans la zone Cemac. Dans le cadre du présent appel d’offres, le consultant devra surtout accompagner les équipes techniques de la Beac dans la mise en place d’une solution informatique « dans le respect des exigences de qualité ». La durée de la mission de ce dernier est de 9 mois et à l’issue de sa consultation, devront être effectifs : une application numérique permettant de réaliser les stress test conformément au cahier de charges de la Beac, une application web réactive, une documentation technique d’utilisation et d’exploitation de l’application, et enfin le transfert aux informaticiens de la Beac des compétences et outils nécessaires à la maintenance et à l’évolution de l’application.

En effet, le « stress test » ou test de résistance bancaire est un exercice consistant à simuler des conditions économiques et financières extrêmes mais plausibles, afin d’en étudier les conséquences sur les banques et de mesurer leur capacité de résistance à de telles situations. A travers cet exercice, la banque centrale passe les bilans des banques à la moulinette de scénarios plus ou moins « stressants » tel que la récession, l’envolée du chômage, la montée des créances douteuses entres autres. Si elles affichent des fragilités à de telles situations, les banques commerciales sont appelées revoir davantage leur situation pour se prémunir d’éventuels chocs. De son côté, la Beac peut, sur la base de ces résultats ajuster sa politique monétaire sur le court, moyen ou long terme.

La mise en place d’un tel dispositif est financée par la Banque mondiale et vise à prévenir les chocs exogènes sur le secteur bancaire et par ricochet, l’économie toute entière d’une zone. L’événement le plus récent est la survenue de la pandémie du coronavirus qui a induit au sein de la Cemac une récession estimée à -3%, amenant la banque centrale à ajuster sa politique monétaire

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