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La CEA mène une enquête sur le rôle des TIC

Les entreprises sont indexées par cette contribution dont la date butoir est fixée le 28 février 2021.

La Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) est entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2021. Les Etats principalement concernés semblent donner une part importante dans la valorisation de leur économie. Plusieurs chefs d’Etats de la région ont d’ailleurs marqué un accord positif au lancement de la Zlecaf, puis interpellés les opérateurs économiques sur ce nouveau concept qui d’après la Banque mondiale, pourrait permettre de sortir jusqu’à 30 millions d’Africains de la pauvreté extrême.

Dans l’optique de valoriser la Zlecaf, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec le Bureau des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud (Unossc), mène une enquête auprès des entreprises en Afrique sur le rôle des technologies numériques dans la mise en oeuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Un formulaire électronique est envoyé depuis la semaine dernière aux entreprises et créateurs de richesse et autres professionnels de l’économie.

La Zlecaf vise à rassembler 1,3 milliard de personnes dans un bloc économique de 3,4 billions de dollars, qui sera la plus grande zone de libre-échange depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). D’après les bailleurs de fonds, elle stimulera le commerce entre les voisins africains, tout en permettant au continent de développer ses propres chaînes de valeur. Lors de la cérémonie de lancement en ligne organisée par l’Union africaine, le président du Ghana, Nana Akufo-Addo avait déclaré : « une nouvelle Afrique émerge avec un sentiment d’urgence, un objectif et une aspiration à devenir autonome ».

Au cours de ce lancement, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, a indiqué que l’Afrique est à mesure de commencer à commercer sur plus de 81% des produits à des conditions préférentielles. Ces produits, à l’en croire, font partie du commerce initial, tandis que les négociations sur les 20% restants sont en cours, et devraient être conclues d’ici juillet 2021. Les pays qui ont ratifié l’accord de la Zlecaf semblent s’être mis d’accord sur les règles d’origine pour plus de 81% des lignes tarifaires.

Concernant les règles d’origine, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) les définit comme « les critères utilisés pour définir où un produit a été fabriqué » et sont importantes pour la mise en oeuvre d’autres mesures de politique commerciale, notamment les préférences commerciales (règles d’origine préférentielles), les quotas, les mesures antidumping et les droits compensateurs (règles d’origine non préférentielles). Dans plusieurs cas, les droits et les restrictions dépendent de la source des importations.

En rappel, le lancement officiel des échanges commerciaux a reçu le feu vert lors d’une réunion extraordinaire en décembre 2020 où les États membres de l’UA ont appelé « les femmes, les jeunes, les entreprises, les syndicats, la société civile, les commerçants transfrontaliers, les universités, la diaspora africaine et les autres parties prenantes à se joindre à eux en tant que gouvernements dans cette entreprise historique de création de l’Afrique que nous voulons », conformément à l’Agenda 2063.

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