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La réponse de l’Afrique face aux variants du Covid-19

Après une baisse du nombre de contaminations et de cas de décès constatés en fin d’année dernière dans le monde, le Covid-19 semble refaire surface même si on observe dans l’ensemble, un relâchement des mesures barrières du port du masque ou le respect de la distanciation physique. D’ailleurs, les épidémiologistes et autres experts des questions de santé ont émis leurs vives craintes quant à l’imminence d’une quatrième vague de contamination de la maladie qui serait alors plus fatale que les précédentes.

Selon les scientifiques, les nouveaux variants du Covid-19 seraient à l’origine du retour en puissance de la pandémie. A ce jour, on en dénombre pratiquement une vingtaine dont cinq sont classés comme variants préoccupants (VOC), six comme variants d’intérêt (VOI) et huit comme variants en cours d’évaluation (VUM). Selon une étude publiée le 10 mars 2021 dans la revue britannique BMJ, le variant anglais du virus serait non seulement plus contagieux, mais aussi 64 % plus mortel que le coronavirus classique. « Pour 1 000 cas détectés, le variant anglais provoque 4,1 morts, contre 2,5 pour le coronavirus classique », ont indiqué les chercheurs des universités d’Exeter et de Bristol auteurs de cette étude.

De manière concrète, les chercheurs se sont basés sur les données de 110.000 personnes testées positives entre octobre 2020 et janvier 2021. Une moitié ayant été infectée par le coronavirus classique et l’autre par le variant anglais (appelé VOC 202012 /01). Et au bout de 28 jours de suivi, les chercheurs ont comparé la mortalité dans l’un et l’autre des deux groupes, donnant ainsi 141 décès pour le premier contre 227 pour le second. En prenant en compte certains facteurs comme l’âge, le sexe ou l’origine ethnique, ils ont alors estimé que le variant anglais était 64 % plus mortel. Celui-ci est déjà présent en Afrique et a été trouvé en Gambie et au Nigeria. Mais de nombreuses études ont montré que les vaccins restaient efficaces contre le variant anglais.

A côté du variant anglais, les variants sud-africains et brésiliens peuvent également être considérés comme des « variants préoccupants ». Ils circulent respectivement dans 125, 75 et 41 pays, selon le pointage effectué il y a deux mois par l’Organisations mondiale de la santé (OMS). En somme, les scientifiques estiment que l’apparition de variants est tout sauf une surprise. « C’est un processus naturel puisque le virus acquiert des mutations au fil du temps, pour assurer sa survie », apprend-on.

Même si elle si elle reste moins frappée, l’Afrique reste sous la menace de cette pandémie qui a déjà causé la mort de plusieurs millions de personnes à travers la planète. Au-delà des vaccins largement rechignés sur le continent comme partout ailleurs, les dirigeants du continent gagneraient à soutenir les initiatives locales de lutte contre le Covid-19 en termes de thérapie. On avait déjà pu voir le Covid-Organics (CVO), cette solution à base d’artémisia conçue par Madagascar, le « UNV-01N » développé par l’Institut de recherche en chimiothérapie en Ouganda, l’Elixir Covid inventé par Mgr Samuel Kleda ou alors plus récemment, le « Corocur » mis au point par le Dr. Euloge Yagnigni Mfopou. Le produit traditionnel sous forme de poudre de ce chercheur vient d’ailleurs d’être homologué par le ministère de la Santé publique du Cameroun à travers une correspondance du patron de ce département ministériel datée du 8 juillet 2021. De quoi dissiper les craintes pour l’avenir.

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