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L’apport du secteur des arts et de la culture expliquée aux députés

Le ministre chargé de ces questions s’est exprimé sur la problématique devant la représentation nationale au cours d’une plénière tenue le 1er juillet 2021.

Face aux députés réunis dans l’hémicycle du palais des congrès de Yaoundé où se tient la deuxième session ordinaire du parlement pour l’année législative 2021, le ministre des Arts et de la culture (Minac), Pierre Ismaël Bidoung Mpkatt, a présenté le rôle que doit jouer le secteur des arts et de la culture dans le développement du Cameroun. Il a été question pour le membre du gouvernement, d’informer et de débattre avec la représentation nationale sur le cadre légal et réglementaire de ce secteur, sa structuration, ses potentialités et les perspectives visant à faire de lui, un levier important du développement économique et social, tout en étant une niche importante en termes de création de richesses et d’emplois, non sans être un vecteur de l’intégration nationale et du vivre-ensemble. Cette approche vient d’ailleurs d’être consacrée par la Stratégie nationale de développement (SND) 2020/2030. Celle-ci a procédé à la mutation de la culture du secteur social vers le productif. « Cela signifie que les arts et la culture, longtemps marginalisés, ont enfin été rétablis dans leur rôle de pilier de l’économie comptant pour 50% d’emplois dans le monde. Pour tout dire, le sous-secteur est compétitif, créateur de revenus et d’emplois durables », a expliqué le ministre.

De l’exposé du ministre des Arts et de la culture (Minac), il ressort qu’au cours de la période 2000-2009, le sous secteur des arts et de la culture a contribué à l’économie nationale à travers certaines actions notamment la mise en place des sociétés nationales des droits d’auteurs des arts dramatiques, cinématographiques, écrites et audio-visuels pour ne citer que celles là. A cet effet, le cadre juridique a été renforcé à travers la promulgation des lois sur les droits d’auteurs et les droits voisins, sur le mécénat et le parrainage, sur le régime des spectacles, ainsi que le décret de 2001 créant un Compte d’affectation spéciale (CAS) approvisionné à hauteur d’un milliard de Fcfa chaque année, pour le soutien de la politique culturelle dont la finalité est d’apporter un concours financier à l’amélioration des conditions de vie de l’artiste. Mais, en 2019, ce compte ne bénéficiant plus des subventions de l’Etat, était approvisionné par les recettes non fiscales du Minac. Celui-ci se trouvant dans une période transitoire visant à répertorier toutes les niches non fiscales afin de respecter cette exigence.

Cette phase de transition dans la réorganisation de l’approvisionnement des CAS en période de crise sanitaire est difficile. Car, les niches de recettes sont inopérantes, et rendent incertain l’accompagnement des artistes dans leurs efforts de créativité. C’est la raison pour laquelle, la majorité d’entre eux est précarisée. Ensuite, il y a eu l’intrusion intempestive, dès le mois de mars 2020, de la pandémie Covid-19, dans la vie nationale. Le sous-système est sinistré. Néanmoins, le ministre Pierre Ismaël Bidoung Mpkatt insiste sur le fait que « les arts et la culture participent à la construction de l’imaginaire collectif, à la cohésion sociale, à l’affermissement toujours davantage du vivre-ensemble et de l’unité nationale. Telle serait donc dans la praxis, la place des arts et de la culture dans le développement du Cameroun ».

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